Croissance et emploi dans l’économie de l’environnement
Le secteur des biens et services environnementaux, également appelé industrie de l’environnement ou éco-industrie, se compose d’un ensemble hétérogène de producteurs de biens et de services qui visent à assurer la protection de l’environnement et la gestion des ressources naturelles. Le champ d’application du secteur de l’environnement est défini selon le système de comptabilité environnementale et économique.
Eurostat collecte des données sur les variables suivantes du secteur de l’environnement:
- la production;
- la valeur ajoutée brute;
- l’emploi;
- les exportations de produits environnementaux.
Ces variables sont définies de la même manière que dans le système européen des comptes (SEC). Elles sont réparties en activités marchandes, activités non marchandes et activités auxiliaires. Ces variables sont classées par:
- activité économique, suivant la nomenclature NACE Rév. 2, (en anglais) en 10 catégories;
- finalité environnementale, telle que la gestion des eaux usées et la gestion des déchets, conformément à la classification des activités de protection de l’environnement (CEPA 2000, en anglais). Cela permet d’évaluer le secteur des énergies renouvelables ou de la biodiversité, par exemple.
Les données relatives au secteur de l’environnement sont collectées dans le cadre de l’un des comptes économiques de l’environnement (en anglais). Elles fournissent des informations qui sont entièrement compatibles avec les notions, les principes et les nomenclatures des comptes nationaux. Elles permettent donc de procéder à des analyses intégrées des questions environnementales, énergétiques et économiques, par exemple au moyen de la modélisation économico-environnementale.
Les données recueillies sur le secteur de l’environnement servent de base au calcul des indicateurs suivants:
- la croissance du secteur de l’environnement, communément appelée «croissance environnementale» ou «croissance verte»;
- l’emploi dans le secteur de l’environnement, également appelé «emplois verts»;
- les importations de produits environnementaux;
- la productivité de la main-d’œuvre dans le secteur de l’environnement ou certaines parties de celui-ci, par exemple le secteur des énergies renouvelables.