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Archive:Statistiques sur l’économie numérique et la société numérique au niveau régional


Données extraites en mars 2019.

Mise à jour prévue de l’article: septembre 2020.

Highlights

Parmi les régions de l’UE, Hovedstaden (la région de la capitale du Danemark) présentait la proportion la plus élevée d’adultes utilisant les réseaux sociaux et interagissant avec les pouvoirs publics sur l’internet.

En 2017, il existait une fracture considérable dans l’UE en matière de compétences numériques entre la population adulte vivant dans les villes (63 %) et celle vivant dans les zones rurales (49 %).

Source: Eurostat


Les technologies de l’information et de la communication (TIC) touchent de nombreux aspects de la vie quotidienne, tant sur le lieu de travail qu’à domicile, par exemple lorsque les citoyens communiquent, se tiennent informés de l’actualité, interagissent avec les pouvoirs publics, font des achats en ligne ou se divertissent. Néanmoins, pour tirer parti de ces innovations technologiques, les citoyens ont besoin d’une connexion internet rapide et fiable (qu’elle soit fixe ou mobile).

Beaucoup considèrent l’accès aux TIC comme un élément fondamental pour améliorer à la fois les niveaux de productivité et la compétitivité des régions. Les TIC sont censées offrir une plus grande flexibilité dans l’environnement de travail (par exemple, en permettant de travailler à domicile ou depuis d’autres endroits éloignés), tout en offrant un large éventail de possibilités pour rester en contact avec ses collègues, sa famille et ses amis. Ces évolutions ont donné lieu à de nouvelles dimensions de la participation non seulement économique, mais également sociale et politique, qui rendent possibles de nouvelles façons de travailler, de nouer des liens sociaux et de partager des informations, libres de contraintes géographiques.

À mesure que l’internet et les technologies numériques transforment le monde, les innovations des TIC offrent un grand nombre de nouvelles opportunités commerciales susceptibles de soutenir la compétitivité, l’emploi et la croissance économique future. Ce nouveau monde numérique, l’internet des objets, qui est de plus en plus présent dans de nombreux aspects de la société, pourrait procurer des outils pouvant servir un ensemble d’objectifs stratégiques de l’Union européenne (UE) dans des domaines aussi divers que la santé, la sécurité, le climat, les transports, l’énergie ou la modernisation du secteur public.

Bien que l’internet soit un élément presque constant de la vie de nombreux Européens, certains pans de la population sont exclus du monde numérique, en raison de ce qu’on appelle la fracture numérique (en anglais). Dans la mesure où une part croissante de nos tâches quotidiennes sont exécutées exclusivement en ligne, les compétences numériques et l’accès aux technologies deviennent un moyen de plus en plus important permettant à tout un chacun de participer à la société numérique.

Ce chapitre met l’accent sur les aspects géographiques de cette fracture numérique, en présentant des statistiques par région de niveau NUTS 2 et par degré d’urbanisation (en anglais). Les statistiques qui suivent incluent: la proportion de ménages disposant d’un accès à haut débit à domicile; la part de la population qui utilise quotidiennement l’internet et les réseaux sociaux ou interagit avec les pouvoirs publics sur l’internet; la proportion de personnes possédant un ensemble de compétences numériques.

Pour en savoir plus:

La publication en ligne d’Eurostat, Digital economy & society in the EU — a browse through our online world in figures — édition 2018 (en anglais)

Full article

Accès à haut débit

Les modes les plus courants d’accès à l’internet à haut débit sont ceux de la ligne numérique d’abonné (DSL) ou du câble: la première est disponible presque partout dans l’Union alors que les services passant par le câble/la fibre (haute vitesse) sont moins répandus; ces derniers sont souvent réservés aux zones plus densément peuplées, ce qui explique, du moins en partie, pourquoi l’utilisation de l’internet est souvent moindre dans les zones rurales (en anglais). En effet, la proportion de ménages bénéficiant d’un accès à haut débit est étroitement liée aux investissements dans les infrastructures et, dans certains cas, les forces du marché ne génèrent pas toujours des résultats socialement souhaitables; des initiatives de financement public sont parfois nécessaires pour garantir l’expansion des services à haut débit rapide et ultra-rapide dans les régions rurales et périphériques. La fracture numérique est susceptible de se renforcer au cours des prochaines années, car bon nombre de citadins de l’UE auront la possibilité de passer à la prochaine génération de services internet, la 5G (la technologie de réseau cellulaire de cinquième génération qui permet un accès à haut débit), offrant des vitesses plus élevées et des connexions sans fil plus fiables sur le lieu de travail, à domicile et sur les appareils mobiles.

La stratégie numérique pour l’Europe a fixé deux objectifs en matière de vitesses d’accès à haut débit, à savoir que:

  • tous les citoyens de l’UE devraient bénéficier d’une connexion de 30 mégabits par seconde (Mb/s) d’ici à 2020, tandis que
  • la moitié des ménages devraient être en mesure de souscrire à un service de 100 Mb/s d’ici à la même échéance.

Cette stratégie a été suivie, en septembre 2016, par la stratégie sur une connectivity for a European gigabit society (en anglais) pour encourager la mise à disposition et l’adoption de réseaux à très grande capacité. Cette stratégie comprend trois nouveaux objectifs à atteindre d’ici à 2025:

  • l’accès à un service de 1 gigabit par seconde (Gb/s) pour toutes les écoles, les plates-formes de transports et les principaux fournisseurs de services d’intérêt public, ainsi que les entreprises à forte intensité numérique;
  • l’accès à des vitesses de téléchargement descendant d’au moins 100 Mb/s, avec une mise à niveau prévue pour offrir des vitesses de 1 Gb/s à tous les ménages; et
  • une couverture à haut débit sans fil 5G ininterrompue pour toutes les zones urbaines et les principales routes et lignes de chemin de fer.

Dans chaque région de l’UE, plus de la moitié des ménages avaient un accès à haut débit à leur domicile

La carte 1 montre que la proportion de ménages bénéficiant d’un accès à haut débit à leur domicile a atteint 86 % dans l’ensemble de l’UE-28 en 2018. Toutes les régions de niveau NUTS 2 dans l’UE ont indiqué que plus de la moitié des ménages avaient un accès à haut débit à leur domicile, le pourcentage allant de 56 % à 99 % dans les 209 régions pour lesquelles des données sont disponibles; il convient de noter que les statistiques présentées pour l’Allemagne, la Grèce, la Pologne et le Royaume-Uni ont trait aux régions de niveau NUTS 1.

En 2018, au moins 95 % des ménages avaient un accès à haut débit à leur domicile dans la grande majorité des régions des Pays-Bas et dans la plupart des régions situées dans la moitié sud du Royaume-Uni (niveau NUTS 1). Les taux de connectivité à haut débit étaient également très élevés dans les régions des capitales allemande et finlandaise, Berlin et Helsinki-Uusimaa. Au total, au moins 95 % des ménages avaient un accès à haut débit à leur domicile dans 19 régions de l’UE (comme le montre la teinte la plus foncée sur la carte 1). Ce pourcentage était le plus élevé à Groningen, dans le nord des Pays-Bas (99 %), suivi de quatre autres régions néerlandaises, qui affichaient un taux de 98 % (Overijssel, Gelderland, Noord-Holland et Noord-Brabant).

En ce qui concerne la fracture numérique, il peut être plus révélateur d’analyser les régions présentant des niveaux relativement faibles de connectivité à haut débit: en 2018, 48 régions de l’UE ont indiqué que moins de quatre ménages sur cinq (moins de 80 %) bénéficiaient d’un accès à haut débit à leur domicile. Ces régions étaient principalement situées dans l’est et le sud de l’UE, bien que des taux relativement faibles aient également été enregistrés dans deux régions du sud de la Belgique, dans 10 régions de France (cinq régions rurales de France continentale, l’île de Corse et quatre des cinq régions ultrapériphériques; aucune donnée n’est disponible pour Mayotte), en Lettonie (pays qui constitue une seule région à ce niveau de détail) et dans des régions individuelles peu peuplées de Lituanie et de Suède. Les pourcentages les plus faibles de ménages bénéficiant d’un accès à haut débit à leur domicile ont été enregistrés dans deux régions ultrapériphériques françaises, la Guyane (56 %) et la Guadeloupe (58 %). Venaient ensuite, avec des pourcentages supérieurs à 60 % mais inférieurs à 70 %, les régions du Limousin dans le centre de la France, de Severozapaden et Severen tsentralen dans le nord de la Bulgarie, d’Alentejo dans le sud du Portugal, de Nisia Aigaiou et Kriti (niveau NUTS 1) en Grèce, et les régions du Nord-Est et du Sud-Est, dans l’est de la Roumanie.

Carte 1: Ménages bénéficiant d’un accès à haut débit à leur domicile, 2018
(en pourcentage de l’ensemble des ménages privés, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (isoc_r_broad_h) et (isoc_ci_it_h)

Activités et utilisation de l’internet

Au début, l’accès à l’internet était principalement limité aux personnes qui travaillaient sur un ordinateur de bureau ou en possédaient un. Toutefois, les développements technologiques (et commerciaux) qui ont suivi ont permis d’utiliser une gamme bien plus étendue d’appareils pour accéder à l’internet, l’accès mobile à l’internet devenant omniprésent.

Un utilisateur de l’internet est une personne (âgée entre 16 et 74 ans) utilisant l’internet de quelque façon que ce soit: à son domicile, sur son lieu de travail ou depuis n’importe quel autre endroit, pour des raisons privées ou professionnelles, quel que soit l’équipement (ordinateur, ordinateur portable, netbook ou tablette, smartphone, console de jeux ou liseuse) ou le type d’accès utilisé.

Au moins neuf adultes sur dix utilisaient quotidiennement l’internet dans plusieurs régions des Pays-Bas, des États membres nordiques et de la moitié sud du Royaume-Uni

En 2018, un peu plus des trois quarts (76 %) de la population adulte de l’UE-28 (âgée de 16 à 74 ans) utilisaient l’internet quotidiennement (au cours des trois mois précédant l’enquête). La part de la population adulte utilisant l’internet quotidiennement oscillait entre 45 et 95 % dans les 209 régions de niveau NUTS 2 de l’UE pour lesquelles des données sont disponibles. Il convient à nouveau de noter que les statistiques présentées pour l’Allemagne, la Grèce, la Pologne et le Royaume-Uni ont trait à des régions de niveau NUTS 1.

On constate d’importantes disparités entre les États membres de l’UE en ce qui concerne le pourcentage de personnes utilisant l’internet quotidiennement. Ces différences reproduisaient souvent un schéma géographique, les États membres du nord et de l’ouest enregistrant généralement une utilisation quotidienne plus fréquente de l’internet que les régions du sud ou de l’est de l’UE, confirmant ainsi les tendances déjà observées pour l’accès à haut débit à domicile. Cela dit, la proportion d’adultes utilisant l’internet quotidiennement était particulièrement élevée (par rapport aux taux de connectivité à haut débit) dans l’ensemble des États membres nordiques; cette tendance a également été constatée en Islande et en Norvège.

En 2018, au moins neuf adultes sur dix utilisaient l’internet quotidiennement dans 22 régions de l’UE. La proportion la plus élevée d’utilisateurs quotidiens de l’internet (95 %) a été enregistrée dans la région de South West, au Royaume-Uni (niveau NUTS 1), suivie des régions de East Midlands (également au Royaume-Uni; niveau NUTS 1) et de Friesland (aux Pays-Bas), qui ont toutes deux enregistré des taux de 94 %. Les 19 autres régions (dans lesquelles au moins 90 % de la population adulte utilisait quotidiennement l’internet) étaient situées dans des régions du nord et de l’ouest: les cinq régions du Danemark; 7 des 11 autres régions des Pays-Bas, notamment la région de la capitale, Noord-Holland; la région entourant la capitale de la Finlande (Helsinki-Uusimaa); deux régions de Suède, notamment la région de la capitale, Stockholm; quatre autres régions du sud du Royaume-Uni, y compris la région de la capitale, London (niveau NUTS 1).

À l’autre extrémité du classement, en 2018, on comptait 19 régions de l’UE dans lesquelles moins de 60 % des adultes utilisaient quotidiennement l’internet, comme le montre la teinte la plus claire sur la carte 2. Ces régions étaient principalement situées en Bulgarie (cinq régions sur six) et en Roumanie (six régions sur huit), des pourcentages faibles étant également enregistrés dans le centre et le nord de la Grèce (niveau NUTS 1), dans une région ultrapériphérique de France, dans deux des régions les plus méridionales de l’Italie (données de 2017), dans le centre et l’est de la Pologne (niveau NUTS 1) et dans le nord du Portugal. Moins de la moitié de la population adulte utilisait quotidiennement l’internet dans six régions, les pourcentages les plus faibles étant enregistrés dans les régions du Nord-Est (45 %) et du Sud-Est (46 %), en Roumanie.

Carte 2: Utilisateurs quotidiens de l’internet, 2018
(en pourcentage des personnes âgées de 16 à 74 ans, au cours des trois mois précédant l’enquête, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (isoc_r_iuse_i) et (isoc_ci_ifp_fu)

Plus de quatre adultes sur cinq dans la capitale danoise ont utilisé les réseaux sociaux

L’utilisation répandue des appareils mobiles tels que les smartphones et les tablettes dans la société moderne a entraîné une hausse exponentielle de la fréquence d’utilisation de l’internet, tandis que la manière dont les personnes utilisent l’internet a également profondément changé; pour rappel, les premières boutiques d’applications ayant eu un succès commercial ont été lancées sur l’internet il y a seulement un peu plus de dix ans.

L’une des activités les plus populaires sur l’internet est l’utilisation des réseaux sociaux, par exemple Instagram, Facebook ou Twitter. La propension à utiliser ces services est étroitement liée à l’âge, une proportion nettement supérieure de jeunes utilisant régulièrement les médias sociaux. Les jeunes sont également plus enclins à adopter de nouvelles applications et de nouveaux services, puisque, avec leurs amis, ils cherchent d’autres manières d’échanger du texte, des images, du son, des vidéos et d’autres informations (par exemple, Vero ou Musical.ly); il est important de se rappeler que les statistiques présentées ci-après ne couvrent que les personnes âgées de 16 à 74 ans.

En 2018, environ 56 % de la population adulte de l’UE-28 a utilisé les réseaux sociaux au cours des trois mois précédant la dernière enquête. Ce pourcentage variait de manière non négligeable en fonction de l’âge, étant donné que 88 % des personnes âgées de 16 à 24 ans utilisaient les réseaux sociaux, contre seulement 19 % de celles âgées de 65 à 74 ans.

En 2018, au moins la moitié de la population adulte a utilisé les réseaux sociaux dans 150 des 209 régions de niveau NUTS 2 pour lesquelles des données sont disponibles; il convient à nouveau de noter que les statistiques présentées pour l’Allemagne, la Grèce, la Pologne et le Royaume-Uni ont trait aux régions de niveau NUTS 1. L’utilisation des réseaux sociaux culminait à 81 % à Hovedstaden, la région entourant la capitale danoise. Dans neuf régions de l’UE, au moins les trois quarts de la population adulte utilisaient les réseaux sociaux en 2018: les cinq régions du Danemark; la province du Brabant wallon en Belgique; Groningen aux Pays-Bas; Helsinki-Uusimaa en Finlande; Wales au Royaume-Uni (niveau NUTS 1).

À y regarder de plus près, il est intéressant de noter qu’en dehors des États membres nordiques, de la Belgique et du Royaume-Uni (où la plupart des taux d’utilisation les plus élevés ont été enregistrés), une part relativement élevée de la population adulte utilisait les réseaux sociaux dans plusieurs régions de l’est et du sud de l’UE, par exemple les régions des capitales hongroise et roumaine (Budapest et Bucureşti-Ilfov; 71 % pour les deux), ou les régions insulaires de Chypre et Malte (69 % pour les deux; ces deux pays sont considérés chacun comme une seule région à ce niveau d’analyse).

En revanche, en 2018, moins de la moitié de la population adulte utilisait les réseaux sociaux en Slovénie (49 %), en Italie (46 %) et en France (42 %). Les taux d’utilisation régionaux étaient particulièrement faibles dans les régions rurales et ultrapériphériques de France, puisque les 10 régions de l’UE dans lesquelles moins de 40 % de la population adulte utilisait les réseaux sociaux se trouvaient toutes en France. Les taux les plus faibles ont été enregistrés en Auvergne et en Martinique (30 % pour chaque région).

Graphique 1: Utilisateurs des réseaux sociaux, 2018
(en pourcentage des personnes âgées de 16 à 74 ans; au cours des trois mois précédant l’enquête, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (isoc_r_iuse_i) et (isoc_ci_ac_i)

Chacune des cinq régions du Danemark affichait un pourcentage très élevé (de l’ordre de 89 à 93 %) d’adultes interagissant avec les pouvoirs publics sur l’internet

L’administration en ligne peut être définie comme l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la fourniture de services par les pouvoirs publics. Dans la plupart des États membres de l’UE, il est possible pour les particuliers d’effectuer un large éventail d’opérations en interagissant en ligne avec leurs pouvoirs publics, par exemple: remplir une déclaration d’impôts, demander un certificat de naissance, télécharger des formulaires ou chercher des informations sur le réseau de transport local. Il convient de noter que les contacts avec les pouvoirs publics par courrier électronique rédigé manuellement sont exclus des statistiques présentées ci-après.

Un peu plus de la moitié (52 %) de la population adulte de l’UE-28 (entre 16 et 74 ans) utilisait l’internet pour interagir avec les pouvoirs publics au cours des 12 mois qui ont précédé l’enquête de 2018: 44 % utilisaient l’internet pour obtenir des informations sur les sites web des pouvoirs publics, 34 % pour soumettre des formulaires remplis et 31 % pour télécharger des formulaires officiels.

Parmi les 209 régions de niveau NUTS 2 de l’UE pour lesquelles des données sont disponibles en 2018 (il convient à nouveau de noter que les statistiques présentées pour l’Allemagne, la Grèce, la Pologne et le Royaume-Uni ont trait aux régions de niveau NUTS 1), la part de la population adulte interagissant avec les pouvoirs publics sur l’internet allait de seulement 3 % dans la région du Sud-Est (Roumanie) à 93 % dans la région d’Hovedstaden (la région de la capitale du Danemark).

En 2018, au moins les trois quarts de la population adulte utilisaient l’internet pour interagir avec les pouvoirs publics dans 34 régions de l’UE (comme le montre la teinte la plus foncée sur la carte 3). Ces 34 régions étaient exclusivement situées dans les régions du nord et de l’ouest de l’UE, certains des pourcentages les plus élevés étant concentrés aux Pays-Bas et dans les États membres nordiques.

Les tendances régionales relatives à l’utilisation des services d’administration en ligne reflétaient souvent étroitement les tendances déjà observées ci-dessus pour les réseaux sociaux dans la mesure où les pourcentages les plus élevés ont été enregistrés dans les régions du nord et de l’ouest de l’UE. Toutefois, il existait quelques différences: par exemple, il était fréquent pour les adultes de la plupart des régions de France et d’Autriche d’utiliser davantage l’internet pour interagir avec les pouvoirs publics que pour participer aux réseaux sociaux, alors que c’était souvent l’inverse au Royaume-Uni.

La répartition de la population adulte interagissant avec les pouvoirs publics sur l’internet était quelque peu inégale. En 2018, ce pourcentage était supérieur à la moyenne de l’UE-28 (52 %) dans 129 régions, alors que 74 régions affichaient un pourcentage inférieur et six régions un pourcentage identique à la moyenne. Cette répartition reflétait, au moins dans une certaine mesure, une utilisation particulièrement faible des services d’administration en ligne dans trois des États membres de l’UE: la Bulgarie, l’Italie et la Roumanie. Les 34 régions de l’UE dans lesquelles moins de 30 % de la population adulte interagissait avec les pouvoirs publics sur l’internet étaient situées dans ces trois États membres (comme le montre la teinte la plus claire sur la carte 3). Il ressort d’un examen plus détaillé que la part d’adultes utilisant des services d’administration en ligne tombait à moins de 10 % dans quatre régions (toutes en Roumanie): Vest (9 %), Sud-Vest Oltenia (9 % aussi), Nord-Est (7 %) et Sud-Est (3 %).

Carte 3: Personnes interagissant avec les pouvoirs publics sur l’internet, 2018
(en pourcentage des personnes âgées de 16 à 74 ans; au cours des 12 mois précédant l’enquête, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (isoc_r_gov_i) et (isoc_ciegi_ac)

Compétences numériques

La diffusion croissante des technologies numériques a déjà profondément bouleversé les marchés du travail et cette tendance risque de se poursuivre. Les robots, l’intelligence artificielle et l’automatisation sont susceptibles de continuer à remplacer les emplois caractérisés par des tâches routinières et répétitives, tandis que les demandeurs d’emploi devront acquérir des compétences numériques et les mettre régulièrement à niveau afin de maintenir leur employabilité. La transformation numérique de l’économie signifie que presque tous les emplois nécessitent désormais un certain niveau de compétences numériques.

Les compétences numériques sont considérées comme essentielles pour la compétitivité mondiale, la stimulation de l’emploi et de la croissance, tandis que l’internet peut également jouer un rôle crucial pour l’offre d’enseignements et de formations de qualité. Les statistiques officielles dans ce domaine reposent sur une mesure indicative des compétences numériques qui couvre quatre dimensions différentes:

  • les compétences en matière d’information (copier ou déplacer des fichiers, sauvegarder des fichiers sur un espace de stockage sur l’internet, obtenir des informations auprès des pouvoirs publics, trouver des informations sur des produits ou des services, chercher des informations relatives à la santé);
  • les compétences en matière de communication (envoyer/recevoir des courriers électroniques, utiliser les réseaux sociaux, téléphoner/effectuer des appels vidéo sur l’internet, charger des contenus personnels sur un site web);
  • les compétences en matière de résolution de problèmes (transférer des fichiers entre ordinateurs ou autres appareils, installer des logiciels et des applications, modifier les paramètres d’un logiciel, faire des achats en ligne, réaliser des ventes en ligne, utiliser des ressources d’apprentissage en ligne, utiliser les services bancaires en ligne);
  • les compétences en matière de logiciels (utiliser un logiciel de traitement de texte, utiliser un tableur, utiliser un logiciel pour modifier des photos/vidéos/fichiers audio, créer une présentation ou un document intégrant différents types de contenu, utiliser les fonctions avancées d’un tableur, écrire du code dans un langage de programmation).

Pour chaque dimension, les compétences de la population adulte (âgée de 16 à 74 ans) sont évaluées selon deux niveaux («compétences de base» et «compétences plus avancées»), les résultats combinés devant produire un indicateur composite pour les compétences numériques globales comptant quatre niveaux différents («aucune compétence», «faibles compétences», «compétences de base» et «compétences plus avancées»).

Les écarts en matière de compétences numériques sont visibles dans l’UE dans un certain nombre de domaines différents: d’une part, des emplois destinés à des professionnels des TIC sont vacants dans la plupart des États membres de l’UE; d’autre part, un peu plus d’un quart de la population adulte de l’UE-28 (27 %) possédait, tout au plus, un niveau faible de compétences numériques en 2017; il convient de noter que les compétences numériques n’ont pas pu être évaluées pour 16 % de la population adulte (car ces personnes n’avaient pas utilisé l’internet au cours des trois mois précédant l’enquête).

Dans l’UE, il existait une fracture considérable au niveau des compétences numériques entre les adultes vivant dans les villes et ceux vivant dans les zones rurales

Le graphique 2 fournit des informations sur la part de la population adulte possédant des compétences numériques de base ou plus avancées en 2017. Une analyse par degré d’urbanisation révèle que le niveau global de compétences numériques dans l’UE-28 était le plus faible chez les adultes vivant dans les zones rurales (en anglais), où 49 % avaient un niveau de compétences de base ou plus avancées, ce pourcentage passant à 57 % pour les adultes vivant dans les villes moins peuplées et banlieues (en anglais) et culminant à 63 % pour les adultes vivant dans les villes (en anglais). Cette tendance (le fait que le niveau le plus élevé de compétences numériques soit enregistré chez les adultes vivant dans les villes) s’est répétée dans tous les États membres sauf trois, à savoir la Belgique, le Luxembourg et Malte.

En 2017, l’écart en matière de compétences numériques entre les citadins et les personnes vivant dans les zones rurales s’élevait, en moyenne, à 14 points de pourcentage (pp) dans l’UE-28 (mesuré par la différence entre les parts relatives d’adultes possédant des compétences numériques de base ou plus avancées). La fracture numérique en matière de compétences globales a atteint 20 à 25 pp dans sept États membres de l’UE, à savoir l’Irlande, la Hongrie, la Grèce, la Lituanie, la Finlande, la Croatie et la Roumanie, et jusqu’à 27 pp en Bulgarie.

Graphique 2: Personnes possédant des compétences numériques de base ou plus avancées, 2017
(en pourcentage des personnes âgées de 16 à 74 ans; au cours des 12 mois précédant l’enquête, par degré d’urbanisation)
Source: Eurostat (isoc_sk_dskl_i)

Le graphique 3 examine plus en détail l’une des quatre dimensions de l’analyse des compétences numériques, à savoir les compétences en matière de logiciels. Il présente la part de la population adulte ayant créé des présentations ou des documents intégrant du texte, des images, des tableaux ou des graphiques en 2017. Plus de deux cinquièmes (42 %) des adultes vivant dans les villes de l’UE-28 ont démontré un niveau plus avancé de compétences en matière de logiciels en créant des présentations ou des documents intégrant du texte, des images, des tableaux ou des graphiques. Les pourcentages correspondants pour les adultes vivant dans les villes moins peuplées et banlieues (34 %) et dans les zones rurales (30 %) étaient bien moins élevés, ce qui souligne la fracture numérique entre les citadins et les personnes vivant dans les zones rurales.

En 2017, les adultes vivant dans les villes étaient plus susceptibles (que ceux vivant ailleurs) de démontrer un niveau de compétences plus avancé en créant des présentations ou des documents intégrant du texte, des images, des tableaux ou des graphiques. Ce modèle s’est confirmé dans 23 des États membres de l’UE: les cinq exceptions étaient la Belgique, le Luxembourg et Malte (qui constituaient également des exceptions pour les compétences numériques globales), la Lettonie (où des pourcentages identiques ont été enregistrés pour les adultes vivant dans les villes et ceux vivant dans les villes moins peuplées et banlieues) et le Royaume-Uni. L’écart entre les citadins et les habitants des zones rurales en ce qui concerne la proportion d’adultes qui démontrent un niveau de compétences plus avancé en créant des présentations ou des documents intégrant du texte, des images, des tableaux ou des graphiques s’établissait, en moyenne, à 12 pp dans l’UE-28; il a atteint 21 pp en Croatie et a culminé à 28 pp en Finlande.

Graphique 3: Personnes ayant créé des présentations ou des documents intégrant du texte, des images, des tableaux ou des graphiques, 2017
(en pourcentage des personnes âgées de 16 à 74 ans; au cours des 12 mois précédant l’enquête, par degré d’urbanisation)
Source: Eurostat (isoc_sk_cskl_i)

Outre l’analyse présentée ci-dessus pour le niveau de compétences numériques, la dernière partie de ce chapitre fournit des informations sur la part d’adultes (âgés de 16 à 74 ans) ayant cherché à améliorer leurs compétences numériques en suivant une formation en ligne gratuite ou en recourant à l’auto-apprentissage (comme le montre le graphique 4). En 2018, 12 % des adultes vivant dans les villes de l’UE-28 ont essayé d’améliorer ces compétences, contre moins d’un adulte sur 10 vivant dans les villes moins peuplées et banlieues (9 %) ou dans les zones rurales (7 %).

Dans les différents États membres de l’UE (aucune donnée n’est disponible pour le Royaume-Uni), en 2018, près d’un tiers des adultes (32 %) de Finlande et près d’un quart des adultes (24 %) de Tchéquie ont suivi une formation en ligne gratuite ou ont eu recours à l’auto-apprentissage afin d’améliorer leurs compétences numériques. La moitié (14) des États membres ont indiqué que leur part d’adultes ayant suivi une formation en ligne gratuite ou ayant eu recours à l’auto-apprentissage pour améliorer leurs compétences numériques était de l’ordre de 10 à 15 %, alors que cette proportion ne dépassait pas 5 % dans cinq États membres: la Grèce, la France, la Hongrie, l’Italie et Chypre (où le taux le plus bas a été enregistré, avec 3 %).

En 2018, les adultes vivant dans les villes étaient plus susceptibles (que ceux vivant ailleurs) de suivre une formation en ligne gratuite ou de recourir à l’auto-apprentissage pour améliorer leurs compétences numériques. Cette tendance a été observée dans 22 États membres de l’UE, les six exceptions étant: l’Irlande et la Lituanie (où des pourcentages identiques ont été enregistrés pour les adultes vivant dans les villes et ceux vivant dans les villes moins peuplées et banlieues), la Lettonie (où des pourcentages identiques ont été enregistrés pour les adultes vivant dans les villes et ceux vivant dans les zones rurales), Malte (il convient de noter que les données relatives aux zones rurales sont peu fiables), la Roumanie et la Slovaquie. En Finlande, le pourcentage d’adultes vivant dans les villes et suivant une formation en ligne gratuite ou recourant à l’auto-apprentissage pour améliorer leurs compétences numériques était supérieur de 15 pp au pourcentage correspondant pour les adultes vivant dans les zones rurales, tandis que les écarts enregistrés en Suède (9 pp) et en Pologne (8 pp) étaient aussi relativement importants.

Graphique 4: Personnes ayant suivi une formation en ligne gratuite ou recouru à l’auto-apprentissage pour améliorer leurs compétences numériques, 2018
(en pourcentage des personnes âgées de 16 à 74 ans; au cours des 12 mois précédant l’enquête, par degré d’urbanisation)
Source: Eurostat (isoc_sk_how_i)

Source des données pour les graphiques et les cartes

Excel.jpg Digital economy and society at regional level (en anglais)

Sources des données

Les enquêtes européennes en matière de TIC visent à produire en temps utile des statistiques portant sur l’utilisation des TIC par les particuliers et les ménages. Nombre de ces statistiques sont utilisées dans le cadre de l’évaluation comparative pour le digital scoreboard de l’UE (en anglais).

Les statistiques sur l’utilisation des TIC sont fondées sur le règlement (CE) nº 808/2004 concernant les statistiques communautaires sur la société de l’information. Ce règlement concerne les statistiques sur l’utilisation des TIC dans les entreprises, dans les ménages et par les particuliers. Seules les statistiques relatives aux ménages et aux particuliers sont présentées ici. Depuis 2005, des règlements d’exécution de la Commission européenne ont été adoptés chaque année afin de définir des domaines d’intérêt spécifiques en vue de la collecte de données, permettant ainsi aux décideurs d’avoir accès à des informations pour mesurer l’incidence des nouvelles technologies et des nouveaux services dans ce domaine en constante évolution.

Les unités statistiques pour les données régionales sur les TIC sont le ménage ou le particulier. La population des ménages comprend tous les ménages dont au moins un membre est âgé de 16 à 74 ans. La population des particuliers comprend tous les particuliers âgés de 16 à 74 ans. Les questions relatives à l’accès aux TIC s’adressent au ménage dans son ensemble, tandis que les questions portant sur l’utilisation des TIC s’adressent individuellement aux membres du ménage.

De manière générale, les données présentées ont été collectées lors du deuxième trimestre de l’année de l’enquête (2017 ou 2018). Des données agrégées pour l’UE sont établies lorsque les données disponibles pour les États membres représentent au moins 60 % de la population de l’Union et au moins 55 % de l’ensemble des États membres de l’Union. Si de nouvelles données nationales deviennent disponibles, elles sont incluses dans l’agrégat révisé. Par conséquent, ces statistiques peuvent faire l’objet d’une révision afin de refléter la disponibilité de nouvelles informations.

Les statistiques régionales sur les TIC pour les États membres de l’Union sont en principe disponibles pour les régions de niveau NUTS 2. Cependant, les données les plus récentes concernant l’Allemagne, la Grèce, la Pologne et le Royaume-Uni ne sont fournies que pour les régions de niveau NUTS 1.

Pour en savoir plus:

Économie et société numériques — vue d'ensemble

Manuel méthodologique pour les enquêtes sur l'utilisation des TIC dans les entreprises et les ménages (en anglais)

Contexte

En mai 2015, la Commission européenne a adopté une stratégie pour mettre en œuvre un marché unique numérique [COM(2015) 192 final], qui est l’une de ses dix grandes priorités stratégiques pour la période 2015-2019. La stratégie repose sur trois grands piliers:

  • promouvoir un meilleur accès en ligne aux biens et services dans toute l’Europe;
  • concevoir un environnement optimal pour le développement des réseaux et services numériques;
  • s’assurer que l’économie et l’industrie européennes tirent pleinement parti de l’économie numérique comme moteur potentiel de croissance.

Dans ce domaine, les travaux avaient notamment pour but d’améliorer les règles visant à faciliter le commerce électronique transfrontière, de conduire à une livraison des colis plus efficace et plus abordable, de mettre un terme au blocage géographique pratiqué par les vendeurs en ligne pour des raisons commerciales, de lancer une enquête sur les entraves à la concurrence dans le commerce électronique au sein de l’UE, de formuler des propositions afin de moderniser les règles sur le droit d’auteur pour accroître la mise à disposition de contenus en ligne, et de réduire la TVA.

À la fin de 2015, la Commission européenne a publié un cadre intitulé «Monitoring the Digital Economy and Society 2016–2021»(en anglais). Ce document décrit les principales évolutions politiques, énonce les principales exigences en matière de données et introduit un tableau de bord de la stratégie numérique pour mesurer les avancées de l’économie numérique européenne.

En 2016, la Commission européenne a adopté une révision de la stratégie sous le titre Un marché unique numérique; deux ans déjà, suivie en mai 2017 d’un examen à mi-parcours de la stratégie pour le marché unique numérique [COM(2017) 228 final], lequel a confirmé que deux tiers des Européens estimaient que l’introduction des technologies numériques les plus récentes avait une incidence positive sur la société, l’économie et leur propre vie. Cet examen a également mis en lumière trois nouveaux défis, à savoir:

  • veiller à ce que les plates-formes en ligne continuent d’apporter des avantages à l’économie et à la société, en luttant contre les contenus illicites en ligne et en responsabilisant davantage les fournisseurs de plates-formes en ligne;
  • développer le plein potentiel de l’économie européenne fondée sur les données, par exemple en formulant des propositions pour la libre circulation des données à caractère non personnel au sein de l’UE; et
  • protéger les atouts de l’Europe en relevant les défis de la cybersécurité, notamment en mettant au point un plan d’action pour les interventions d’urgence en cas de cyberincident à grande échelle.

La Commission européenne a encouragé un certain nombre d’initiatives visant à promouvoir la formation en matière de compétences numériques (tant pour les personnes qui sont sur le marché de l’emploi que pour le reste de la population). Le 10 juin 2016, elle a publié une Nouvelle stratégie pour les compétences en Europe [COM(2016) 381 final], qui comprend un ensemble d’actions visant à lutter contre le déficit de compétences numériques en Europe:

  • lancer la digital skills and jobs coalition (en anglais), une nouvelle initiative phare;
  • élaborer des stratégies nationales en matière de compétences numériques;
  • établir des coalitions nationales en faveur des compétences numériques pour relier les autorités publiques, les entreprises, le monde de l’enseignement et de la formation et les parties prenantes du marché du travail;
  • développer des idées en vue d’intégrer les compétences et les aptitudes numériques à tous les niveaux de l’éducation et de la formation.

L’initiative relative à une coalition en faveur des compétences et des emplois numériques réunit les États membres, les entreprises, les partenaires sociaux, les organismes à but non lucratif et les prestataires d’enseignement dans le but de combler le manque de compétences numériques en Europe. Ses actions incluent aussi bien l’enseignement de compétences numériques de base aux chômeurs que les formations destinées aux enseignants ou les cours de programmation destinés aux spécialistes des TIC, sans oublier des projets pilotes d’apprentissage qui offrent aux étudiants et aux jeunes diplômés la possibilité de recevoir une formation dans des domaines tels que la cybersécurité, l’intelligence artificielle, la programmation ou le marketing numérique.

Au niveau régional, un financement de plus de 20 milliards d’euros a été débloqué grâce au Fonds européen de développement régional (FEDER) et au Fonds de cohésion pour les investissements dans les TIC au cours de la période 2014-2020. Ces investissements sont principalement destinés à soutenir l’action de la Commission européenne visant à créer un marché unique numérique. Les priorités du FEDER sont l’extension du déploiement du haut débit et des réseaux à grande vitesse, le développement de produits et services TIC et du commerce électronique, le renforcement des applications TIC dans les domaines de l’administration en ligne, de l’apprentissage en ligne, de l’insertion numérique, de la culture en ligne et de la santé en ligne (télésanté).

Pour en savoir plus:

Digital scoreboard (en anglais)

Nouvelle stratégie pour les compétences en Europe

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Le présent article fait partie de la publication phare annuelle d’Eurostat — l’Annuaire régional d’Eurostat.

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