Archive:Statistiques sur la société de l’information – entreprises

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Données extraites en juin 2015. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. La version anglaise est plus récente.

Graphique 1: Utilisation des technologies de l'information au sein des entreprises, par classe de taille, UE-28, 2014
(en % des entreprises)
Source: Eurostat (isoc_ci_eu_en2)

Graphique 2: Utilisation des services d’informatique en nuage, 2014
(en % des entreprises)
Source: Eurostat (isoc_cicce_use)

Tableau 1: Utilisation des services d’informatique en nuage dans les entreprises, 2014
Source: Eurostat (isoc_cicce_use)

Graphique 3: Utilisation des services d’informatique en nuage publics ou privés, par classe de taille des entreprises, UE-28, 2014
(en % des entreprises)
Source: Eurostat (isoc_cicce_use)

Graphique 4: Facteurs limitant l'utilisation des services d’informatique en nuage par les entreprises, par classe de taille des entreprises, UE-28, 2014
(en % des entreprises utilisant des services d’informatique en nuage)
Source: Eurostat (isoc_cicce_obs)

Graphique 5: Commerce électronique: ventes et achats, UE-28, 2008–2013
Source: Eurostat (isoc_bde15dec) et (isoc_ec_evaln2)

Graphique 6: Commerce électronique: achats et ventes, 2013
(en % des entreprises)
Source: Eurostat (isoc_bde15dec)

Graphique 7: Adoption par les entreprises de technologies relatives aux activités économiques en ligne, UE-28, 2010 et 2014
(en % des entreprises)
Source: Eurostat (isoc_ci_in_en2), (isoc_ci_cd_en2), (isoc_bde15dip), (isoc_bde15disc) et (isoc_bde15dec)

Cet article présente des données statistiques récentes sur plusieurs aspects de la société de l’information dans l’Union européenne (UE), en particulier sur la disponibilité des technologies de l’information et de la communication (TIC) et leur utilisation par les entreprises. Les progrès accomplis dans le développement de la société de l’information sont considérés comme indispensables pour améliorer la compétitivité de l’industrie européenne et, plus généralement, répondre aux besoins de l’économie de l’Union. Les politiques européennes dans ce domaine vont de la réglementation de secteurs entiers, comme le commerce électronique, aux efforts de protection de la vie privée des citoyens.

Principaux résultats statistiques

Utilisation par les entreprises des technologies de l’information

À peine 3 % des entreprises de l’UE-28 (couvertes par l’enquête sur l’utilisation des TIC dans les entreprises) ne disposaient pas d’un accès à l’internet au début de 2014 (voir le graphique 1), tandis que la grande majorité (92 %) utilisait une connexion fixe à haut débit pour accéder à l’internet. On a assisté à une adoption rapide des connexions mobiles à l’internet, alimentée en partie par les entreprises qui ont équipé leur personnel en ordinateurs portables, smartphones et autres appareils mobiles, soit plus des deux tiers (66 %) de l’ensemble des entreprises de l’UE-28. Près de trois quarts (74 %) de l’ensemble des entreprises de l’UE-28 disposaient d’un site internet en 2014.

Globalement, en 2014, les grandes entreprises de l’UE-28 ont davantage utilisé les technologies de l’information que les petites, puisque 100 % d’entre elles avaient accès à l’internet, 98 % disposant d’un accès fixe à haut débit, 94 % fournissant à leurs salariés des appareils portables pour se connecter à l’internet mobile à des fins professionnelles, et 93 % disposant d’un site internet.

Gros plan sur l’informatique en nuage

Au lieu de créer leur propre infrastructure informatique (qui inclurait du matériel informatique et exigerait la conception et la maintenance de prologiciels et de bases de données), les entreprises peuvent avoir accès à des ressources informatiques hébergées par des tiers (fournisseurs de services) sur l’internet, en d’autres termes, dans le nuage. En termes technologiques, l’informatique en nuage (cloud computing) est un modèle conçu pour fournir un accès omniprésent, flexible et à la demande, grâce à l’internet, à un ensemble partagé de ressources informatiques configurables, notamment des serveurs, des bases de données, des prologiciels, des espaces de stockage et de la puissance de traitement. L’informatique en nuage peut être considérée comme une évolution technologique de l’informatique basée sur un serveur, dans la mesure où le nuage/l’internet fonctionne comme un énorme serveur en réseau. Par conséquent, les entreprises peuvent utiliser ces services grâce à l’internet en utilisant différents appareils, des ordinateurs portables à différents autres appareils portables.

Une entreprise sur cinq (19 %) de l’UE-28 utilisait des services d’informatique en nuage en 2014 (voir le graphique 2). Des différences considérables ont été observées entre les États membres de l’Union: en Finlande, en Italie, en Suède et au Danemark, plus de 35 % des entreprises utilisaient des services d’informatique en nuage, tout comme en Islande. En revanche, c’était le cas de moins de 10 % des entreprises en Hongrie, en Bulgarie, en Grèce, en Pologne, en Lettonie et en Roumanie.

Parmi les entreprises de l’UE-28 qui indiqué utiliser l’informatique en nuage en 2014, quelque 66 % faisaient appel à une solution basée sur le nuage pour leurs courriels (voir le tableau 1). Au lieu d’installer un serveur pour leur système de courrier électronique, ce qui aurait engendré (entre autres) des dépenses de capitaux et des frais de maintenance, ces entreprises ont choisi une solution basée sur le nuage fondée sur les coûts d’exploitation par utilisateur.

Les services d’informatique en nuage peuvent répondre à toute une série d’autres besoins des entreprises dans le domaine des TIC. Plus de la moitié (53 %) de l’ensemble des entreprises de l’UE-28 qui utilisaient l’informatique en nuage en 2014 s’en sont servi pour stocker des fichiers électroniques, tandis que 39 % y ont eu recours pour héberger leurs bases de données, et 34 % pour des logiciels de bureau (comme le traitement de texte ou des tableurs).

Grâce au nuage informatique, les entreprises peuvent également avoir accès à des prologiciels relativement plus avancés orientés sur les clients, notamment dans les domaines des finances et de la comptabilité ainsi que de la gestion d’informations relatives aux clients (gestion de la relation avec les clients - GRC). Ces services basés sur le nuage étaient utilisés par respectivement 31 % et 21 % des entreprises de l’UE-28 qui ont fait état de l’utilisation de l’informatique en nuage en 2014. En outre, 17 % des entreprises l’utilisant ont indiqué qu’elles avaient recours au nuage pour avoir accès à des ordinateurs afin d’utiliser leurs propres prologiciels.

On peut distinguer les services d’informatique en nuage fournis à partir de serveurs en nuage publics de ceux fournis par des serveurs en nuage privés: les premiers étaient utilisés par 12 % des entreprises de l’UE-28 en 2014, tandis que les seconds l’étaient par 7 % des entreprises.

Par définition, les serveurs en nuage privés sont caractérisés par un environnement n’ayant qu’un seul locataire et dont le matériel informatique, le stockage et le réseau sont réservés à un client unique. Par conséquent, l’infrastructure garantit des niveaux de sécurité élevés étant donné que les autres clients du fournisseur de services ne peuvent pas accéder aux mêmes ressources. Quelque 7 % des petites et moyennes entreprises (PME)) de l’UE-28 et 17 % des grandes entreprises ont indiqué qu’elles utilisaient des services d’informatique en nuage privés en 2014 (voir le graphique 3). En revanche, les infrastructures en nuage publiques sont destinées à un usage partagé par plusieurs clients. Pour l’essentiel, elles ont tendance à être très standardisées et pourvues d’options de personnalisation limitées. Par exemple, un même serveur pour courriels peut fournir l’infrastructure en nuage nécessaire à la gestion des systèmes de courrier électronique à un grand nombre d’entreprises. Les services d’informatique en nuage publics étaient utilisés par 24 % des grandes entreprises de l’UE-28 et par 12 % des PME.

Les entreprises de l’UE-28 utilisant des services d’informatique en nuage en 2014 ont fait état de plusieurs facteurs en limitant leur utilisation (voir le graphique 4). Les risques au niveau de la sécurité sont arrivés en tête des réponses tant pour les grandes entreprises que pour les PME (respectivement 57 % et 38 %). Les entreprises attachent clairement de l’importance à la protection de leurs systèmes informatiques, mais ce thème peut être considéré dans le contexte plus large de la capacité à faire face à d’éventuelles atteintes à la sécurité lors de l’utilisation du nuage. Les entreprises attendent de la part des fournisseurs de services qu’ils prennent toutes les mesures possibles pour concevoir, et appliquer de manière transparente, des procédures relatives à d’éventuelles atteintes à la sécurité des systèmes et des services destinés à leurs clients. Dès lors, du point de vue de l’entreprise du client (indépendamment de sa taille), le risque au niveau de la sécurité est susceptible de constituer, outre une question purement technique, une question relevant de la responsabilité des fournisseurs de services.

Les grandes entreprises et les PME se distinguaient quelque peu en ce qui concerne d’autres facteurs limitant l’utilisation des services d’informatique en nuage. Leur utilisation peut exiger des compétences spécifiques en gestion des TIC, en particulier pour déterminer précisément la nécessité de ressources IT et leur utilisation. Dès lors, des connaissances ou une expertise insuffisantes peuvent limiter l’utilisation de l’informatique en nuage. Une PME sur trois (32 %) dans l’UE-28 utilisant le nuage informatique a indiqué que ce facteur limitait son utilisation en 2014, contre moins d’une grande entreprise sur cinq (17 %). Un pourcentage similaire de PME (32 %) utilisant déjà des services d’informatique en nuage a considéré que les coûts importants liés aux services d’informatique en nuage constituaient un facteur en limitant l’utilisation.

Les services d’informatique en nuage sont souvent hébergés dans un pays et utilisés dans d’autres. Les fournisseurs de services peuvent utiliser des centres de données éparpillés dans le monde entier. Les entreprises utilisant le nuage peuvent dès lors se demander où se trouvent leurs données. En outre, des questions relatives à la juridiction compétente en cas de litige peuvent se poser et des incertitudes sont susceptibles d’exister quant à la législation applicable. Ces deux facteurs ont été mentionnés comme limitant l’utilisation du nuage informatique, en particulier par les grandes entreprises de l’UE-28 utilisant déjà des services d’informatique en nuage (46 % dans les deux cas en 2014).

Commerce électronique

En 2013, le commerce électronique a représenté environ 15 % du chiffre d’affaires des entreprises de l’UE-28 comptant au moins dix salariés, un pourcentage qui est resté relativement constant depuis 2008 (voir le graphique 5). Quelque 18 % des entreprises de l’UE-28 ont vendu des biens ou des services au moyen du commerce électronique en 2013, ce qui correspond à moins de la moitié (38 %) des entreprises qui ont effectué des achats en ligne. Le pourcentage d’entreprises pratiquant la vente en ligne dans l’UE-28 a augmenté régulièrement entre 2008 et 2013. En revanche, le pourcentage d’entreprises effectuant des achats en ligne a fortement augmenté entre 2008 et 2009, pour ensuite baisser en 2010 et 2011, avant de repartir à la hausse en 2012 et 2013.

En 2013, le pourcentage d’entreprises pratiquant la vente en ligne a dépassé le quart au Danemark, en République tchèque (28 % dans les deux pays), en Croatie (27 %) et en Suède (26 %). L’Islande (34 %) et la Norvège (28 %) ont également enregistré un nombre élevé d’entreprises pratiquant la vente en ligne. Une entreprise sur dix (dans le meilleur des cas) a pratiqué la vente en ligne en Grèce, en Bulgarie, en Lettonie, en Italie et en Roumanie, tandis que ce pourcentage était encore plus bas (7 %) dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine.

Parmi les États membres de l’Union, les pourcentages les plus élevés d’entreprises effectuant des achats en ligne ont été enregistrés au Danemark (72 %) et en Autriche (67 %), suivis à une certaine distance des Pays-Bas (55 %), de la République tchèque (54 %), du Royaume-Uni, de la Finlande (51 % dans les deux pays) et du Luxembourg (50 %). Le pourcentage d’entreprises islandaises effectuant des achats en ligne était de 72 %, soit autant qu’au Danemark. Moins d’un cinquième des entreprises ont réalisé des achats par l’intermédiaire du commerce électronique en Slovaquie, à Chypre, en Grèce et en Bulgarie, ainsi que dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine.

Technologies relatives aux activités économiques en ligne

L’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) a une incidence sur la gestion des entreprises, le partage des informations avec les partenaires commerciaux et la communication avec les clients. Lorsqu’une entreprise utilise les TIC dans ses processus opérationnels, on peut parler d’activités économiques en ligne.

Comme indiqué précédemment, en 2014, la quasi-totalité (97 %) des entreprises de l’UE-28 employant au moins 10 salariés avaient accès à l’internet. Bien que ce pourcentage soit proche des 100 %, il a légèrement augmenté ces dernières années (de 3 points de pourcentage depuis 2010). De nombreuses entreprises considèrent sans doute qu’il est important d’être visible sur l’internet et près des trois quarts (74 %) d’entre elles disposaient d’un site web au début de l’année 2014, contre deux tiers (67 %) en 2010.

Les besoins d’une entreprise en matière d’information peuvent être consolidés par l’utilisation d’un seul progiciel modulaire de gestion intégrée (ERP). Le pourcentage d’entreprises de l’UE-28 utilisant des progiciels ERP a atteint 31 % en 2014, soit une augmentation de 10 points de pourcentage en quatre ans. En 2014, un pourcentage légèrement inférieur d’entreprises (17 %) avaient intégré un système de gestion de la chaîne logistique (SCM), grâce à des liens automatiques avec les fournisseurs et/ou clients, soit une diminution minime (de 1 point de pourcentage) par rapport à 2010.

La dernière technologie relative aux activités économiques en ligne présentée dans le graphique 7 concerne les applications de gestion de la relation avec les clients (GRC), en d’autres termes, les applications de gestion des informations relatives aux clients d’une entreprise. Quelque 28 % des entreprises de l’UE-28 utilisaient des applications de GRC en 2014, soit une augmentation de 5 points de pourcentage par rapport à 2010.

Sources et disponibilité des données

La rapidité de l’évolution technologique dans les domaines liés à l’internet et à d’autres nouvelles applications des TIC représente des défis en matière de statistiques. De ce fait, ce domaine a considérablement évolué, les outils statistiques ayant été adaptés pour satisfaire les nouvelles demandes de données. En effet, les statistiques dans ce domaine sont réévaluées chaque année afin de répondre aux besoins des utilisateurs et de tenir compte de la rapidité des évolutions technologiques.

Cette approche se retrouve dans l’enquête réalisée par Eurostat sur l’utilisation des TIC dans les entreprises. Cette enquête annuelle est utilisée pour évaluer comparativement les développements induits par les TIC, à la fois en suivant l’évolution des variables clés au fil du temps et en examinant plus en détail d’autres aspects à un moment donné. Initialement axée sur les questions de commerce en ligne, d’accès à l’internet et de connectivité, cette enquête a été étendue à un éventail d’autres éléments (l’informatique en nuage, les médiaux sociaux et la connexion mobile à l’internet, par exemple) et à une analyse selon la taille des entreprises (petites, moyennes et grandes entreprises). La portée de l’enquête relative aux différentes technologies est également adaptée pour tenir compte des nouveaux groups de produits et moyens de transmission des technologies de la communication aux utilisateurs finaux.

Champ d’application et définitions

L’enquête annuelle sur l’utilisation des TIC dans les entreprises prend en compte les entreprises ayant au moins 10 salariés. Sa portée se limite aux entreprises dont l’activité principale relève des sections C à N de la NACE Rév. 2, à l’exclusion de la section K et de la division 75 mais incluant le groupe 95.1: industrie manufacturière; production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’eau, assainissement et gestion des déchets; construction; commerce de gros et de détail, réparation d’automobiles et de motocycles; transports et entreposage; hébergement et restauration; information et communication; activités immobilières; activités spécialisées, scientifiques et techniques; activités de services administratifs et de soutien; et réparation d’ordinateurs et d’équipements de communication.

Les données collectées dans le cadre de l’enquête auprès des entreprises peuvent être analysées selon la taille de l’entreprise (nombre de salariés), les données étant présentées pour les petites entreprises (10 à 49 salariés), les moyennes entreprises (50 à 249 salariés) et les grandes entreprises (250 salariés ou plus).

Les données sur l’utilisation des TIC sont ventilées par année durant laquelle l’enquête a été réalisée. La plupart des données se rapportent à la situation au cours de l’année de l’enquête. Les données relatives au commerce électronique concernent l’année civile précédant l’année de l’enquête. Un module spécial sur l’informatique en nuage a notamment été intégré à l’enquête de 2014.

Les services d’informatique en nuage doivent être fournis à partir de serveurs des fournisseurs de services et, pour être pris en considération dans l’enquête en ce qui concerne l’utilisation des TIC et du commerce en ligne dans les entreprises, ils doivent être obligatoirement caractérisés par les éléments suivants:

libre-service à la demande — les utilisateurs peuvent demander des ressources informatiques sans aucune interaction humaine avec le fournisseur de services;
élasticité de la fourniture — les capacités doivent être facilement augmentées ou diminuées, par exemple à la suite de changements au niveau du nombre d’utilisateurs ou de la capacité de stockage demandée, afin que les entreprises puissent faire face à des pics de la demande sans devoir investir dans une infrastructure qui serait inutilisée ou sous-utilisée le reste du temps; et
services payants — paiement par utilisateur, paiement à l’utilisation ou prépaiement.

En principe, les fournisseurs de services d’informatique en nuage peuvent fournir des services liés aux TIC à partir de serveurs partagés (services d’informatique en nuage publics) ou d’une infrastructure en nuage destinée à être utilisée exclusivement par une entreprise particulière (services d’informatique en nuage privés).

Les progiciels ERP visent à faciliter la circulation des informations et l’intégration des données relatives à la gestion interne et externe entre plusieurs pôles d’une entreprise. Une caractéristique des progiciels ERP tient à l’existence de plusieurs «modules», qui intègrent habituellement les processus opérationnels liés à la planification, aux achats, au marketing, aux ventes, aux relations avec les clients, aux finances et aux ressources humaines.

La gestion de la chaîne logistique (SCM) inclut toutes les activités concernant l’échange d’informations entre une entreprise et ses fournisseurs et clients. Ces informations peuvent concerner, par exemple, les niveaux de stock, les plans de production, les prévisions concernant l’offre et la demande ou le suivi des livraisons. Par conséquent, l’utilisation de solutions de SCM vise à coordonner efficacement la disponibilité et la livraison des produits aux consommateurs finaux, en quantité, en temps et aux destinataires voulus, pour un coût optimal.

Les solutions de GRC permettent de gérer les informations relatives aux clients d’une entreprise. L’utilisation de ces solutions peut contribuer à améliorer la commercialisation et les ventes, par exemple en facilitant la communication avec les clients et en anticipant les préférences de ces derniers.

Contexte

Les technologies à haut débit sont jugées importantes lorsqu’il s’agit de mesurer l’accès à l’internet et son utilisation, car elles offrent aux utilisateurs la possibilité de transférer rapidement d’importants volumes de données et de maintenir la ligne d’accès ouverte. La diffusion de ces technologies est considérée comme un indicateur clé pour l’élaboration des politiques relatives aux TIC. Un accès internet à haut débit à grande échelle est perçu comme essential au développement des services internet avancés que sont, notamment, les activités économiques en ligne ou l’apprentissage en ligne. La technologie DSL (lignes d’abonnés numériques) reste la technologie à haut débit la plus répandue dans l’Union européenne, bien que d’autres solutions, telles que le câble, le satellite, la fibre optique et les boucles locales sans fil, ont gagné du terrain.

En mai 2010, la Commission européenne a adopté une communication présentant l’initiative «Une stratégie numérique pour l’Europe» [COM(2010) 245 final], visant à encourager une économie numérique prospère d’ici à 2020. Cette stratégie numérique pour l’Europe est l’une des sept initiatives phare adoptées dans le cadre de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive. Elle propose des politiques et des actions destinées à maximiser les avantages de l’ère numérique pour tous les secteurs de la société et de l’économie. Cette stratégie se concentre sur sept domaines d’action prioritaires: créer un marché unique numérique, augmenter l’interopérabilité, renforcer la confiance et la sécurité sur l’internet, fournir un accès à l’internet beaucoup plus rapide, encourager les investissements dans la recherche et le développement, améliorer l’inclusion et la culture numérique, et utiliser les TIC pour relever des défis sociétaux tels que le changement climatique et le vieillissement de la population.

En mai 2015, la Commission européenne a adopté une stratégie sur le marché unique numérique [COM(2015) 192], qui constitue l’une de ses priorités principales. Cette stratégie couvre trois domaines:

promouvoir l’amélioration de l’accès en ligne aux biens et services en Europe;
concevoir un environnement optimal propice au développement des réseaux et services numériques;
faire en sorte que l’économie et l’industrie en Europe tirent pleinement parti de l’économie numérique en tant que moteur potentiel de la croissance.

Informatique en nuage

En 2012, la Commission européenne a adopté une communication intitulée «Exploiter le potentiel de l'informatique en nuage en Europe» [COM(2012) 529]. Cette stratégie européenne vise, de manière plus large, à permettre et à faciliter, dans tous les secteurs de l'économie, une adoption plus rapide de l'informatique en nuage qui puisse réduire le coût des technologies de l'information et des communications (TIC) et, lorsqu'elle est associée à de nouvelles pratiques commerciales numériques, favoriser la productivité, la croissance et l'emploi. L’informatique en nuage est l’une des technologies numériques stratégiques considérées comme un moteur important pour la productivité et l’amélioration des services. Les entreprises utilisent des services d’informatique en nuage pour optimiser l’utilisation des ressources et concevoir des modèles d’entreprise et des stratégies commerciales en espérant que ces changements leur permettront de se développer, d’innover et d’accroître leur compétitivité.