Statistics Explained

Archive:Statistiques sur l’enseignement secondaire

Données extraites en juin 2017.

Cet article de Statistics Explained a été archivé en février 2019.

Tableau 1: Nombre d’étudiants dans l’enseignement secondaire, 2015
(en milliers)
Source: Eurostat (educ_uoe_enrs01), (educ_uoe_enrs04) et (educ_uoe_enrs07)
Graphique 1: Répartition par sexe des diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, 2015
(en %)
Source: Eurostat (educ_uoe_grad01)
Graphique 2: Répartition par sexe des diplômés de l’enseignement post-secondaire non-supérieur, 2015
(en %)
Source: Eurostat (educ_uoe_grad01)
Tableau 2: Nombre d’enseignants dans l’enseignement secondaire, 2015
(en milliers)
Source: Eurostat (educ_uoe_perp01)
Tableau 3: Ratios élèves-enseignant dans l’enseignement secondaire, 2015
(en nombre d’élèves par enseignant)
Source: Eurostat (educ_uoe_perp04)
Graphique 3: Ratios élèves-enseignant dans l’enseignement secondaire, 2015
(en nombre d’élèves par enseignant)
Source: Eurostat (educ_uoe_perp04)
Graphique 4: Part des dépenses publiques consacrées à l’enseignement secondaire dans le PIB, 2014
(en %)
Source: Eurostat (educ_uoe_fine06)

Cet article présente des statistiques sur l’enseignement secondaire et l’enseignement post-secondaire non-supérieur (niveaux 2, 3 et 4 de la CITE) dans l’Union européenne (UE) et fait partie d'une publication en ligne sur l’éducation et la formation dans l’Union. Les élèves entrant dans le premier cycle de l’enseignement secondaire (niveau 2 de la CITE) sont généralement âgés de 10 à 13 ans (12 ans étant l’âge le plus courant). Les élèves entrant dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (niveau 3 de la CITE) sont habituellement âgés de 14 à 16 ans.

La scolarité obligatoire se termine en général à la fin du premier cycle de l’enseignement secondaire, bien que, dans certains pays, elle se poursuive jusqu’au deuxième cycle du secondaire. En moyenne, la scolarité obligatoire dure neuf ou dix ans dans la plupart des États membres de l’Union européenne. C’est en Hongrie, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni qu’elle dure le plus longtemps. Comme son nom l'indique, l’enseignement post-secondaire non-supérieur (niveau 4 de la CITE) commence après l'achèvement du deuxième cycle de l'enseignement secondaire.

L’école permet aux jeunes d’acquérir les capacités élémentaires pour leur existence et les compétences requises pour leur épanouissement. La qualité du temps passé à l’école influence non seulement l’épanouissement personnel, mais également la future place de l’enfant dans la société, le niveau d’études qu’il atteindra et ses possibilités d’emploi.

La qualité de l’éducation peut être liée aux normes d’enseignement, qui sont elles-mêmes conditionnées par les exigences vis-à-vis des enseignants, la formation qu’ils reçoivent, les rôles qu’ils sont appelés à jouer et les ressources qui sont mises à leur disposition pour effectuer leurs tâches. De même, la qualité de l’éducation peut présenter des variations locales ou régionales, liées à une variété de facteurs sociodémographiques.

Principaux résultats statistiques

Participation

Le nombre d’étudiants présents dans chacun des deux niveaux de l’enseignement secondaire – les premier (niveau 2 de la CITE) et deuxième cycles (niveau 3 de la CITE) de l’enseignement secondaire – et dans l’enseignement post-secondaire non-supérieur (niveau 4 de la CITE) varie quelque peu entre les États membres de l’Union. Cela reflète, dans une certaine mesure, la structure démographique de chaque population ainsi que les politiques menées par chaque pays en ce qui concerne diverses questions telles que la durée de la scolarité obligatoire et la disponibilité d’une formation complémentaire en dehors du système scolaire après la scolarité obligatoire et/ou à la fin de l’enseignement secondaire. En particulier, il convient de noter que l’enseignement post-secondaire non-supérieur, qui prépare les étudiants à l’entrée sur le marché du travail et à l’enseignement supérieur, n’existe pas dans certains États membres (Danemark, Croatie, Pays-Bas, Slovénie et Royaume-Uni) et est relativement rare dans plusieurs autres. Il n'existe pas non plus au Liechtenstein ou en Turquie.

En 2015, dans l’UE-28, le premier cycle de l’enseignement secondaire comptait un peu plus de 20,6 millions d’élèves, dont la grande majorité (81,3 %) se trouvaient dans le secteur public – voir le tableau 1. Le nombre d’élèves dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans l’UE-28 était légèrement plus élevé, s’établissant à 21,8 millions, avec une nette majorité (71,9 %), quoique plus petite, d’élèves présents dans le secteur public. Une petite majorité (52,7 %) des élèves du deuxième cycle du secondaire dans l’UE-28 suivaient des programmes généraux, alors que la part restante suivait des programmes de formation professionnelle.

En 2015, l'enseignement post-secondaire non-supérieur était de loin le moins important des trois niveaux d'enseignement visés par le présent article, avec 1,6 million d'élèves dans l'UE-28 (ce niveau d'éducation n'existe pas au Danemark, en Croatie, aux Pays-Bas, en Slovénie ou au Royaume-Uni), la grande majorité des élèves (90,6 %) suivant des programmes de formation professionnelle.

Participation par niveau

Les tendances décrites ci-dessus pour l’ensemble de l’UE-28 ont été largement observées dans les États membres de l’Union en 2015. Dans la plupart des États membres de l’Union, les élèves du deuxième cycle du secondaire étaient plus nombreux que les élèves du premier cycle, à l’exception de la Roumanie, des Pays-Bas, de l’Irlande, de la Slovaquie, de la Lituanie, de la France et de l’Allemagne. Tel était également le cas dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine et en Serbie.

En 2015, dans tous les États membres de l’Union, le nombre d’élèves dans l’enseignement post-secondaire non-supérieur était considérablement plus faible que le nombre d’élèves du deuxième cycle du secondaire. En Irlande, le nombre d’élèves dans l’enseignement post-secondaire non-supérieur constituait environ la moitié du nombre d’élèves du deuxième cycle du secondaire, ce ratio diminuant pour s’établir à environ un tiers en Allemagne et un quart en Estonie et en Lituanie. À l’inverse, le nombre d’élèves dans l’enseignement post-secondaire non-supérieur était inférieur à 1 % du nombre d’élèves du deuxième cycle du secondaire en Bulgarie et en Italie. Tel était également le cas dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine et en Serbie.

Participation par secteur

En 2015, au moins deux tiers des élèves du premier cycle du secondaire ont étudié dans le secteur public [1] dans la grande majorité des États membres de l'Union. Les seules exceptions étaient Malte (où le secteur public représentait un peu plus de la moitié du nombre total d'étudiants), la Belgique (41,0 %) et le Royaume-Uni (40,8 %).

En 2015, dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, au moins deux tiers des élèves ont étudié dans le secteur public dans tous les États membres de l’Union, à deux exceptions près, les parts les plus faibles étant enregistrées en Belgique (41,4 %) et au Royaume-Uni (22,5 %).

Parmi les 22 États membres de l’Union européenne pour lesquels des données sur l’enseignement post-secondaire non-supérieur sont disponibles pour 2015, et dans lesquels des étudiants étaient inscrits à ce niveau d’éducation, la situation est quelque peu différente: l’Estonie, la Lettonie, Malte, la Lituanie, l’Irlande, Chypre et le Luxembourg ont tous déclaré qu’au moins 95 % de l’ensemble des étudiants de l’enseignement post-secondaire non-supérieur se trouvaient dans le secteur public, au même titre que dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine et en Serbie. En revanche, une proportion relativement élevée d'étudiants de l’enseignement post-secondaire non-supérieur – au moins les trois quarts – étaient dans le secteur privé en Belgique, en Pologne, en Bulgarie et en Espagne, alors que tous les élèves de ce niveau d'éducation ont été formés dans le secteur privé en Italie.

Participation par type de programme

La situation globale de l’UE-28 dissimulait une grande diversité entre les États membres de l’Union pour ce qui est de la distinction entre les programmes généraux et de formation professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Comme indiqué ci-dessus, le nombre d'élèves suivant l’un de ces deux types de programmes était relativement équilibré dans l'UE-28 en 2015, les élèves suivant des programmes généraux constituant une petite majorité (52,7 %).

Parmi les États membres de l’Union, la part des élèves du deuxième cycle du secondaire qui suivaient des programmes généraux variait de 26,8 % (soit un peu plus d'un quart) en République tchèque à moins de 30,0 % en Finlande et en Croatie, à plus de 80 % à Malte et à Chypre, avec un pic à 100,0 % en Irlande. Au total, dans 13 États membres de l’Union, une majorité des élèves du deuxième cycle du secondaire suivaient des programmes de formation professionnelle et dans 15 États membres une majorité d’élèves suivaient des programmes généraux (y compris la Grèce; données de 2014). Parmi les sept pays tiers mentionnés dans le tableau 1, seules l'Islande et la Turquie ont enregistré une majorité des élèves du deuxième cycle du secondaire suivant des programmes généraux.

Dans l’enseignement post-secondaire non-supérieur, la prédominance des programmes de formation professionnelle observée pour l’UE-28 a été constatée dans presque tous les États membres de l’Union en 2015. Dans 16 États membres, tous les élèves à ce niveau d’éducation suivaient des programmes de formation professionnelle, et dans trois autres — Malte, Belgique et Allemagne — la part des élèves qui suivaient des programmes de formation professionnelle dépassait 90 %. En Suède et en France, la part des élèves suivant des programmes de formation professionnelle était supérieure à la part relative aux programmes généraux, alors que la République tchèque était le seul État membre où la part des élèves qui suivaient des programmes professionnels d'enseignement post-secondaire non-supérieur était inférieure à la moitié, s’établissant 14,8 %. Parmi les pays tiers représentés dans le tableau 1, trois ont indiqué que tous les élèves de l’enseignement post-secondaire non-supérieur suivaient des programmes de formation professionnelle, tandis que les parts en Islande (98,5 %) et en Suisse (85,0 %) étaient également relativement élevées.

Diplômés

Une analyse des diplômés du deuxième cycle du secondaire (graphique 1) et de l'enseignement post-secondaire non-supérieur (graphique 2) montre des différences entre les sexes. En général, dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, la répartition par sexe était relativement équilibrée. En 2015, dans 12 des 27 États membres de l’Union pour lesquels des données sont disponibles (Grèce; données de 2014), les diplômés de sexe masculin étaient légèrement plus nombreux, atteignant une part maximale de 52,2 % en Allemagne, tandis que dans 15 États membres, ce sont les diplômées qui étaient plus nombreuses, atteignant une part maximale de 54,4 % en Finlande – voir le graphique 1. Parmi les pays tiers représentés dans le graphique 1, le Liechtenstein et l'ancienne République yougoslave de Macédoine affichaient une proportion plus élevée de diplômés de sexe masculin qu'en Allemagne.

Dans l’enseignement post-secondaire non-supérieur, une tendance assez nette se dégageait, les diplômées étant plus nombreuses que leurs homologues masculins – voir le graphique 2. En 2015, dans l’Union, 61 % de tous les diplômés à ce niveau (hors France; Croatie, Pays-Bas, Slovénie et Royaume-Uni non applicables; y compris les données de 2014 pour la Grèce) étaient des femmes. Parmi les États membres de l'Union pour lesquels des données sont disponibles, 17 comptaient un plus grand nombre de diplômées que de diplômés, la part des femmes atteignant 75 % en Autriche, en Pologne et au Danemark. Dans les six États membres qui comptaient davantage d’hommes que de femmes diplômés, la part des hommes culminait à 79,7 % au Luxembourg. Une part comparable a été enregistrée en Serbie (79,6 %), alors qu'il existait une part encore plus élevée dans l'ancienne République yougoslave de Macédoine (85,2 %). La Norvège était le seul pays tiers (pour lequel des données sont disponibles) où la proportion de diplômées de l'enseignement post-secondaire non-supérieur était plus élevée.

Enseignants et ratios élèves-enseignant

En 2015, dans l’UE-28, le premier cycle de l’enseignement secondaire comptait 1,9 million d’enseignants, tandis que le deuxième cycle de l’enseignement secondaire en comptait un peu moins (1,6 million) – voir tableau 2. Contrairement à leurs élèves, en ce qui concerne les enseignants, il existait un grand déséquilibre entre les sexes à ces niveaux d’éducation, bien que dans une moindre mesure par rapport aux différences considérables observées pour les enseignements préprimaire et l’enseignement primaire.

En 2015, dans le premier cycle de l’enseignement secondaire, les hommes représentaient 32 % de tous les enseignants dans l’UE-28, cette part allant de moins de 18 % dans les États membres baltes à 47,9 % aux Pays-Bas. La part des enseignants de sexe masculin dans le premier cycle de l’enseignement secondaire était également relativement élevée en Suisse (46,0 %) et en Turquie (46,8 %).

Les hommes représentaient 40,0 % des enseignants du deuxième cycle du secondaire dans l'UE-28, autrement dit 8 points de pourcentage de plus que leur part dans le premier cycle de l'enseignement secondaire. La Lettonie et la Lituanie affichaient à nouveau des parts relativement faibles pour les hommes, comme la Bulgarie, toutes étant situées à près d’un cinquième du total. Comme pour le premier cycle de l’enseignement secondaire, les Pays-Bas affichaient une proportion élevée d’enseignants de sexe masculin dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, avec une part à 48,0 %, bien que celle-ci ait été dépassée au Luxembourg (50,4 %) et au Danemark (51,2 %; données de 2014), où une petite majorité d'enseignants étaient des hommes. Le nombre d’enseignants de sexe masculin était également plus élevé que celui de leurs homologues féminines dans les pays tiers, comme en Suisse et en Turquie (données de 2014), alors que la répartition entre les sexes était équilibrée au Liechtenstein.

Les informations sur la répartition par sexe des enseignants dans l’enseignement post-secondaire non-supérieur est disponible pour 16 États membres de l’Union pour 2015 (données de 2014 pour la Grèce). À Chypre (82,5 %), en République tchèque (58,5 %), en Suède (56,1 %), en Belgique (54,4 %) et à Malte (51,6 %), la majorité des enseignants de l’enseignement post-secondaire non-supérieur étaient des hommes. Parmi les États membres où les femmes représentaient la majorité des enseignants à ce niveau, les parts les plus élevées ont été enregistrées en Slovaquie (68,3 %), en Autriche (69,0 %) et en Roumanie (77,8 %).

En 2015, les ratios élèves-enseignant dans les premier et deuxième cycles de l’enseignement secondaire étaient globalement similaires à ceux observés pour l’enseignement primaire. Le ratio élèves-enseignant dans le premier cycle de l’enseignement secondaire variait entre les États membres de l’Union, de moins de 8 en Grèce (données de 2014), en Lettonie, en Lituanie et à Malte, à 14,3 au Royaume-Uni, 15,1 en France (données de 2014) et 16 aux Pays-Bas. Le Liechtenstein (7,8) était le seul pays tiers pour lequel des données sont présentées dans le tableau 3 à enregistrer un ratio élèves-enseignant inférieur à 8 en 2015, tandis que la Turquie (18,4; données de 2014) a déclaré un ratio supérieur à celui des États membres.

Dans une majorité relativement importante des États membres de l’Union européenne, 19 États sur les 27 pour lesquels des données sont disponibles, les ratios élèves-enseignant dans le premier cycle de l’enseignement secondaire étaient inférieurs à ceux observés dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. La France (données de 2014) affichait un ratio particulièrement faible pour le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (10,4 élèves par enseignant) par rapport au ratio pour le premier cycle de l’enseignement secondaire (15,1). En revanche, le Royaume-Uni affichait un ratio nettement plus élevé pour le deuxième cycle de l’enseignement secondaire que pour le premier cycle de l’enseignement secondaire (26,1 contre 14,3, soit une différence de 11,8 points de pourcentage), au même titre que la Finlande (7,5) et l’Estonie (5,7).

Les ratios élèves-enseignant pour l’enseignement post-secondaire non-supérieur sont disponibles pour 15 des États membres de l’Union pour 2015 et dans tous ceux-ci, sauf deux, le ratio était plus élevé que pour le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, les exceptions étant la Suède et la Bulgarie. Des ratios élèves-enseignant particulièrement élevés ont été observés pour l'enseignement post-secondaire non-supérieur en Roumanie, en Lettonie et en République tchèque – voir graphique 3.

Finances

La part des ressources financières consacrées à différents niveaux d’éducation peut être mesurée par la part des dépenses publiques dans le produit intérieur brut (PIB). Pour le premier cycle de l’enseignement secondaire en 2014, cette part variait entre les 26 États membres de l’Union pour lesquels des données sont disponibles, allant de 0,6 % en Hongrie et en Roumanie à 1,2 % en Allemagne, à Malte, aux Pays-Bas, en Autriche et au Portugal, et culminant à 1,3 % à Chypre et en France – voir le graphique 4.

Les dépenses publiques consacrées au deuxième cycle de l’enseignement secondaire par rapport au PIB étaient situées dans une fourchette largement similaire, avec un niveau le plus bas établi à 0,6 % en Lituanie et en Roumanie, alors qu’elles étaient fixées à 1,4 % en Hongrie, au Royaume-Uni et à Chypre, culminant à 1,6 % en Finlande et au Danemark (données de 2013).

Pour ce qui est de l’enseignement post-secondaire non-supérieur, des données sont disponibles pour 20 États membres de l’Union, la part des dépenses publiques consacrées à ce niveau d’éducation dans le PIB ayant culminé à 0,4 % en Irlande. Dans plus de la moitié de ces 19 États membres restants, les dépenses publiques à ce niveau d’éducation étaient inférieures à 0,1 % du PIB en 2014.

Dans la plupart des États membres de l’Union, les dépenses consacrées au deuxième cycle de l’enseignement secondaire étaient égales ou supérieures à celles consacrées au premier cycle de l’enseignement secondaire en 2014, mais huit des 25 États membres pour lesquels des données sont disponibles faisaient exception: la République tchèque (où la différence était inférieure à 0,1 point de pourcentage du PIB), la Slovaquie, la France et les Pays-Bas (0,1 point), le Portugal et l'Autriche (0,2 point), l'Allemagne (0,4 point) et la Lituanie (0,6 point). Parmi les États membres où les dépenses étaient plus élevées pour le deuxième cycle de l'enseignement secondaire, l'écart entre les dépenses consacrées au premier et au deuxième cycle de l’enseignement secondaire par rapport au PIB a atteint un sommet de 0,8 point de pourcentage en Hongrie, tandis que la Finlande, le Danemark (données de 2013), la Suède et le Royaume-Uni ont enregistré chacun des différences de 0,5 point.

Sources et disponibilité des données

Source

Les normes relatives aux statistiques internationales de l’éducation sont fixées par trois organisations internationales:

La principale source des données utilisées dans le présent article est la collecte de données conjointe UNESCO-OCDE-Eurostat (UOE) sur les statistiques de l’éducation, sur laquelle reposent les éléments fondamentaux de la base de données d’Eurostat sur les statistiques de l’éducation. En combinaison avec la collecte de données conjointe, Eurostat recueille également des données sur les effectifs régionaux et l’apprentissage des langues étrangères.

Le règlement (CE) nº 452/2008 du 23 avril 2008 fournit la base juridique pour la production et le développement des statistiques de l’Union sur l’éducation et la formation tout au long de la vie. Deux règlements de la Commission européenne ont été adoptés concernant la mise en œuvre d’exercices de collecte de données d’éducation et de formation. Le premier, le règlement (UE) nº 88/2011 de la Commission du 2 février 2011, concernait les données pour les années scolaires 2010-2011 et 2011-2012, alors que le second, le règlement (UE) nº 912/2013 de la Commission du 23 septembre 2013, concerne les données à compter de l’année scolaire 2012-2013.

De plus amples informations sur la collecte conjointe de données sont disponibles dans un article sur la méthodologie UOE.

Classification

La classification internationale type de l’éducation (CITE) est le fondement des statistiques internationales sur l’éducation et décrit différents niveaux d’éducation. Elle a été mise au point pour la première fois en 1976 par l’Unesco et révisée en 1997 et en 2011. La CITE 2011 comprend neuf niveaux différents: l’éducation de la petite enfance (niveau 0), l’enseignement primaire (niveau 1), le premier cycle de l’enseignement secondaire (niveau 2), le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (niveau 3), l’enseignement post-secondaire non-supérieur (niveau 4), l’enseignement supérieur de cycle court (niveau 5), le niveau licence ou équivalent (niveau 6), le niveau master ou équivalent (niveau 7), et le niveau doctorat ou équivalent (niveau 8). Les premiers résultats fondés sur la CITE 2011 ont été publiés en 2015, en commençant par les données relatives à la période de référence de 2013 en ce qui concerne les données sur les élèves et les enseignants et par les données de 2012 pour ce qui est des données relatives aux dépenses. Cette classification constitue la base de toutes les informations statistiques présentées dans cet article.

Les étudiants rejoignent généralement le niveau 2 de la CITE, ou le premier cycle de l'enseignement secondaire, entre 10 et 13 ans. Les programmes à ce niveau sont généralement conçus pour tirer parti des résultats d'apprentissage du niveau 1 de la CITE. Ils s’articulent traditionnellement autour d'un programme d’études davantage axé sur les sujets, en introduisant des concepts théoriques dans un large éventail de sujets. Les enseignants ont généralement une formation pédagogique dans des matières spécifiques, et une classe d'étudiants peut avoir plusieurs enseignants possédant une connaissance spécialisée des matières qu'ils enseignent.

Les étudiants rejoignent généralement le niveau 3 de la CITE, ou le deuxième cycle de l'enseignement secondaire, entre 14 et 16 ans. Les programmes à ce niveau sont généralement conçus pour compléter l'enseignement secondaire en préparation à l'enseignement supérieur ou pour fournir des compétences pertinentes pour le marché du travail, voire les deux. Ils proposent aux étudiants des cours plus variés, spécialisés et approfondis, tandis que les enseignants sont souvent hautement qualifiés dans les matières ou les domaines de spécialisation qu'ils enseignent.

L'enseignement post-secondaire non-supérieur, le niveau 4 de la CITE, offre des expériences d'apprentissage qui s'appuient sur l'enseignement secondaire, la préparation des étudiants à l'entrée sur le marché du travail ainsi que l'enseignement supérieur. Il vise à l'acquisition individuelle de connaissances, de compétences et de qualifications, bien qu'à un niveau de complexité inférieur à celui de l'enseignement supérieur. Les programmes classés au niveau 4 de la CIT peuvent être désignés de plusieurs façons, par exemple: diplômes techniques, techniciens ou enseignement professionnel primaire.

Concepts clés

Les ratios élèves-enseignant sont calculés en divisant le nombre d’élèves et d’étudiants en équivalent temps plein présents à chaque niveau d’enseignement par le nombre d’enseignants en équivalent temps plein au même niveau. Ce ratio ne devrait pas être confondu avec la taille moyenne des classes, qui renvoie au nombre d’étudiants dans une classe ou un cour donné.

Les tableaux de cet article utilisent la notation suivante:
Valeur en italique     la valeur des données est estimée, provisoire ou prévisionnelle et est susceptible de changer;
: valeur non disponible, confidentielle ou peu fiable;
sans objet.

Contexte

Les évolutions démographiques des 30 dernières années se traduisent par une diminution des taux de natalité qui ont eu, à leur tour, une incidence sur la structure de la population de l’Union européenne, la proportion de personnes de moins de 30 ans diminuant dans la majorité des États membres. Ces changements peuvent avoir une incidence significative sur les ressources humaines et matérielles nécessaires au bon fonctionnement des systèmes éducatifs, comme la taille moyenne des classes ou les stratégies de recrutement des enseignants.

Cadre stratégique «Éducation et formation 2020»

Le cadre stratégique mis à jour pour la coopération européenne dans le domaine de l’éducation et de la formation (connu sous le nom d’«Éducation et formation 2020»), a été adopté par le Conseil en mai 2009. Ce cadre fixe quatre objectifs stratégiques pour l’éducation et la formation dans l’Union:

  • faire en sorte que l’éducation et la formation tout au long de la vie et la mobilité deviennent une réalité;
  • améliorer la qualité et l’efficacité de l’enseignement et de la formation;
  • favoriser l’équité, la cohésion sociale et la citoyenneté active; et
  • encourager la créativité et l'innovation, y compris l'esprit d'entreprise, à tous les niveaux de l'éducation et de la formation.

Cette stratégie a établi un certain nombre de critères de référence pour 2020, y compris: la part des jeunes ayant quitté prématurément le système d’éducation et de formation devrait être inférieure à 10 % (voir l’article sur les jeunes ayant quitté prématurément le système d’éducation et de formation pour de plus amples informations); la proportion de jeunes de 15 ans ayant une maîtrise insuffisante de la lecture, des mathématiques et des sciences devrait être inférieure à 15 %.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Principaux tableaux

Base de données

Participation à l’éducation et à la formation (educ_part)
Personnel dans l’éducation (educ_uoe_per)
Données financières de l’éducation (educ_uoe_fin)

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Métadonnées

  • Education (ESMS metadata file — educ_uoe_enr_esms) (en anglais)

Manuels et autres informations méthodologiques

Source des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Autres informations

Liens externes

Références

  1. D’après la classification UOE, la distinction entre public et privé est établie selon qu’un organisme public ou une entité privée a le contrôle global de l’établissement et non pas selon le secteur qui fournit la majorité du financement. Cela signifie que les établissements traditionnellement considérés comme «privés» ne sont qu’un sous-groupe de l’ensemble des établissements privés et sont désignés comme étant des établissements privés indépendants. Par exemple, ces derniers établissements constituent, au Royaume-Uni, seulement environ 5 % de tous les établissements de l’enseignement secondaire.