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Archive:Commerce international de services

Données extraites en juin 2017. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. La version française de cet article a été archivée en juillet 2018.
Graphique 1: Variation annuelle des échanges internationaux (exportations plus importations) avec les pays tiers (extra-UE), UE-28, 2000-2016
(en %)
Source: Eurostat (bop_eu6_q)
Graphique 2: Commerce international des services avec les pays tiers (extra-UE), UE-28, 2010-2016
(en milliards d'euros)
Source: Eurostat (bop_its6_tot)
Graphique 3: Part des États membres de l'UE dans le commerce international des services avec les pays tiers (extra-UE), 2016
(en % du total UE-28)
Source: Eurostat (bop_its6_tot)
Graphique 4: Part des États membres de l'UE dans le commerce international des services au sein de l'UE (intra-UE), 2016
(en % du total UE-28)
Source: Eurostat (bop_its6_tot)
Graphique 5: Répartition des échanges intra et extra-UE (exportations plus importations) dans les services, 2016
(en %)
Source: Eurostat (bop_its6_tot)
Graphique 6: Commerce de services avec des pays tiers (extra-UE), principaux partenaires, UE-28, 2011 et 2016
(en milliards d'euros)
Source: Eurostat (bop_its6_det)
Graphique 7: Part des partenaires commerciaux dans le commerce international des services de l'UE-28 avec les pays tiers (extra-UE), 2016
(en %)
Source: Eurostat (bop_its6_det)
Graphique 8: Commerce de services avec des pays tiers (extra-UE), principaux partenaires, UE-28, 2011 et 2016
(en %)
Source: Eurostat (bop_its6_det)

Le présent article décrit les principaux développements du commerce international de services concernant l’Union européenne (UE), les États membres de l’Union, certains pays de l’AELE et les pays candidats. En outre, il fournit des informations sur les principaux partenaires commerciaux de l’Union européenne dans le domaine des services et sur les différentes catégories de services échangés.

Principaux résultats statistiques

Les services jouent un rôle majeur dans toutes les économies modernes. Un secteur des services tertiaires résilient, ainsi qu’une plus grande disponibilité des services, peuvent stimuler la croissance économique et améliorer les performances industrielles. Dans un monde de plus en plus mondialisé, des services tels que la finance, les assurances, les transports, la logistique et les communications apportent une contribution clé au niveau intermédiaire et un soutien essentiel au reste de l’économie.

Le graphique 1 présente l’évolution, de 2000 à 2016, de la somme des exportations et des importations pour les transactions de biens et de services réalisées par l’UE-28 avec des pays tiers (en d’autres termes, le commerce en dehors de l’Union, à savoir les échanges extra-UE). Ces données sont fondées sur les statistiques trimestrielles de la balance des paiements. Au cours de cette période, les transactions de services entre l’UE-28 et des pays tiers se sont accrues chaque année, à l’exception de 2009, année au cours de laquelle la crise financière et économique mondiale a atteint son apogée et où les transactions de l’UE-28 dans le secteur des services ont baissé de 7,8 %. À partir de 2010, le total des exportations et des importations de services entre l’UE et des pays tiers s’est accru à un rythme relativement rapide, atteignant un pic à 10,8 % en 2015, pour finalement atteindre un taux modéré de 1,3 % en 2016 (par rapport à 2015). L’excédent net de services de l’UE-28, c’est-à-dire la valeur des exportations moins la valeur des importations, a été multiplié par dix environ entre 2000 et 2016. Il convient de noter qu’en moyenne, le commerce international de services représentait près de 30 % des transactions de biens et de services entre l’UE-28 et des pays tiers. Néanmoins, au cours des cinq dernières années pour lesquelles des données sont disponibles (2012-2016), la croissance du commerce international de services de l’UE-28 a été supérieure à celle du commerce international de biens, ce qui donne à penser que les transactions internationales dans le secteur des services ont joué un rôle de plus en plus important dans les performances de l’économie de l’Union européenne.

Au cours de la période étudiée, entre 2010 et 2015, les exportations de services de l’UE-28 vers des pays tiers ont augmenté chaque année, passant de 569 milliards d’euros en 2010 à 832 milliards d’euros en 2015, alors qu’en 2016 (chiffres provisoires), elles ont légèrement baissé pour s’établir à 820 milliards d’euros. En revanche, au cours de la même période, les importations de services de l’UE-28 en provenance de pays tiers sont passées de 461 milliards d’euros en 2010 à 690 milliards d'euros en 2016, ce qui a entraîné une augmentation de l’excédent des échanges de services, qui est passé de 108 milliards d’euros à 130 milliards d’euros. (voir le graphique 2).

Les données de 2016 confirment que, comme les années précédentes, le Royaume-Uni est l’État membre de l’Union qui a affiché la plus forte valeur des exportations de services vers des pays tiers, avec 183 milliards d’euros d’exportations, soit 22 % du total de l’UE-28 – voir le graphique 3. Les places suivantes du classement étaient occupées par l’Allemagne (126 milliards d’euros), la France (96 milliards d’euros), l’Irlande (65 milliards d’euros) et les Pays-Bas (56 milliards d’euros). L’Irlande affichait le niveau le plus élevé d’importations de services en provenance de pays tiers, ses importations étant évaluées à 121 milliards d’euros, soit 18 % du total de l’UE-28. Elle était suivie par l’Allemagne (117 milliards d’euros), le Royaume-Uni (94 milliards d’euros), la France (80 milliards d’euros) et les Pays-Bas (74 milliards d’euros).

Le graphique 4 présente une analyse similaire à celle du graphique 3, mais concerne le commerce de services entre les États membres de l’Union (échanges intra-UE) plutôt qu’avec des pays tiers. L’Allemagne a enregistré la plus grande valeur des exportations de services vers les autres États membres de l’Union (128 milliards d’euros), suivie de la France et du Royaume-Uni (118 milliards d’euros chacun). Là encore, l’Allemagne a été le premier importateur de services en provenance d’autres États membres de l’Union, avec des importations évaluées à 159 milliards d’euros, devançant la France (133 milliards d’euros) et le Royaume-Uni (88 milliards d’euros).

En 2016, la répartition du commerce total de services (importations et exportations confondues) entre le commerce avec des pays tiers d’une part, et le commerce avec les autres États membres de l’Union d’autre part, variait considérablement d’un État membre à l’autre (voir le graphique 5). Ce constat reflétait, dans une certaine mesure, la proximité géographique ou les associations commerciales historiques. C’est ainsi que Malte (62 %) a affiché une forte proportion de transactions internationales de services réalisées en dehors de l’Union européenne, tout comme l’Irlande (61 %) et le Royaume-Uni (57 %). Par exemple, les services échangés avec les États-Unis représentaient à eux seuls 37 % de l’ensemble des transactions du Royaume-Uni avec des pays tiers et 21 % de l’ensemble de ses transactions avec le reste du monde, tandis que pour l’Irlande, les États-Unis représentaient 26 % de ses transactions avec des pays tiers et 16 % des transactions avec le reste du monde. À l’inverse, 82 % du commerce international de services de la Slovaquie ont été enregistrés avec d’autres États membres de l’Union, cette part dépassant également les trois quarts pour la Roumanie, la Slovénie et l’Autriche. La moyenne de l’UE-28 révèle que 57 % des transactions internationales de services ont eu lieu dans l’UE-28, tandis que 43 % ont eu lieu avec des pays tiers.

Principaux partenaires commerciaux

Le graphique 6 présente les principaux partenaires commerciaux de l’UE-28 dans le domaine des services. Entre 2011 et 2016, les exportations et importations de services de l’UE-28 ont augmenté d’environ 38 %, avec une croissance enregistrée pour la quasi-totalité de ses principaux partenaires. Les seules exceptions étaient les transactions avec la Russie (les exportations ont diminué de 6 % et les importations de 10 %) et les exportations vers le Brésil, qui ont chuté de 18 %.

Comme le montre le graphique 2, entre 2011 et 2016, l’UE-28 a enregistré un excédent pour le commerce international de services avec les pays tiers en général. Néanmoins, au cours de cette période, l’UE-28 a enregistré des déficits avec Hong Kong, principalement en raison des importations relativement élevées d’autres services aux entreprises dans l’UE-28. Cette catégorie comprend les commissions sur les transactions de biens et services payables aux commerçants, aux courtiers en marchandises, aux négociants, aux commissaires priseurs et aux agents de commission. L’UE-28 a également enregistré des déficits avec la Turquie (chiffres disponibles seulement jusqu’en 2015), principalement en raison des importations élevées de services de voyage et de transport, ainsi qu’avec l’Inde entre 2010 et 2013, et de nouveau en 2016, principalement en raison des importations élevées de services informatiques et de services techniques, commerciaux et autres services aux entreprises.

Les données les plus récentes indiquent que l’UE-28 a enregistré des excédents dans le commerce de services avec tous ses principaux partenaires, à l’exception de Hong Kong (déficit de 0,9 milliard d’euros en 2016) et de l’Inde (déficit de 0,8 milliard d’euros en 2016). Les excédents les plus importants en 2016 ont été enregistrés avec la Suisse (24,7 milliards d’euros), le Japon (13,1 milliards d’euros), la Russie (12,5 milliards d’euros), les États-Unis (11,8 milliards d’euros) et la Chine (10,9 milliards d’euros).

L’importance relative des principaux partenaires commerciaux de l’UE-28 en 2016 était globalement similaire à celle de 2011, les changements les plus notables étant l’augmentation de la part des exportations de services de l’UE-28 destinées aux États-Unis et à la Chine et la baisse relativement importante de la part du commerce de services avec la Russie. Le graphique 7 montre la part des principaux partenaires dans les exportations et importations de services.

En 2016, les États-Unis sont restés, de loin, la première destination des exportations de services de l’UE-28, avec un commerce évalué à 219 milliards d’euros, soit plus du quart (27 %) de l’ensemble des exportations vers les pays tiers. Les principales destinations suivantes étaient la Suisse (14 %), la Chine (5 %), le Japon (4 %), la Russie (3 %), le Canada, l’Inde et le Brésil (tous à 2 %) – voir le graphique 7. Ces huit pays combinés ont reçu 58 % de toutes les exportations de services réalisées par l’UE-28 vers des pays tiers en 2016.

En ce qui concerne les importations de services de l’UE-28, les principaux pays d’origine étaient les mêmes que les destinations affichant les parts les plus élevées d’exportations de services de l’UE-28: les huit pays figurant sur le graphique 7 représentaient collectivement 57 % de tous les services de l’UE-28 importés à partir de pays tiers en 2016. Là encore, les États-Unis ont représenté la plus grande part des services importés, soit quelque 207 milliards d’euros, ce qui équivaut à 30 % du total des importations en provenance de pays tiers. Les autres grands volumes provenaient de la Suisse (14 %) et de la Chine (4 %).

Principaux services échangés

Depuis l’adoption de la sixième édition du manuel de la balance des paiements et de la position extérieure globale (MBP6) en 2013, aux fins des statistiques du commerce international, les services ont été regroupés en 12 grandes catégories pour la collecte de données trimestrielles et ont été divisés plus en détail – quelque 97 catégories de services – pour les données annuelles. Le graphique 8 compare les parts des exportations et des importations de l’UE-28 pour les principales catégories de services en 2011 et 2016: la catégorie des autres services indiqués sur ce graphique comprend les services de production manufacturière utilisant des facteurs physiques de production (ci-après «intrants physiques») appartenant à des tiers, les services d’entretien et de réparation non compris ailleurs, les services de construction, les services personnels, culturels et relatifs aux loisirs, ainsi que les biens et services des administrations publiques non compris ailleurs.

En 2016, les autres services aux entreprises représentaient la majeure partie des exportations de services vers des pays tiers, à savoir les 224 milliards d’euros de ces exportations en provenance de l’UE-28, soit 27 % du total des exportations, ce qui correspondait à une augmentation de 50 points de pourcentage par rapport à 2011. Ce groupe comprend les services dans les domaines de la R&D, les services professionnels et les services de conseil en gestion, les services techniques, les services liés au commerce, les services d’architecture, les services d’ingénierie et les services scientifiques, les services de traitement des déchets, les services agricoles, miniers et autres services aux entreprises non compris ailleurs, y compris les services de distribution d’eau, de vapeur, de gaz et de produits pétroliers, ainsi que les services de distribution d’électricité (lorsqu’ils sont identifiables séparément des services de transport), la production d’air conditionné, les services de sécurité et d’enquête, les services de traduction et d’interprétation, les services photographiques, les services de nettoyage d’immeubles, les services immobiliers et d’autres services aux entreprises.

Les transports constituaient le deuxième plus grand groupe de services exportés par l’UE-28 vers les pays tiers en 2016, évalués à 135 milliards EUR, soit 16 % du total des services, ce qui correspondait à une croissance de 1 point de pourcentage par rapport à 2011. Venaient ensuite les voyages, qui représentaient environ 14 % du total des services exportés en 2011 et en 2016, les télécommunications, les services informatiques et d’information, qui représentaient 10 % du total des exportations de services en 2016 (contre 11 % en 2011), et les services financiers, qui représentaient 11 % du total des exportations de services en 2011 et 2016.

Une perspective similaire est obtenue en analysant la part des services importés par l’UE-28 à partir des pays tiers en 2011 et 2016. Les autres services aux entreprises constituaient de nouveau le groupe le plus important, avec des importations de ces services évaluées à 222 milliards d’euros en 2016, soit 32 % du total, contre 27 % en 2011. Les services de transport arrivaient en deuxième position (17 % en 2015, contre 24 % en 2011), suivis par la rémunération pour usage de la propriété intellectuelle (16 % en 2016, contre 9 % en 2011) et les services de voyage (15 % en 2016, contre 18 % en 2011).

Sources et disponibilité des données

Les statistiques sur le commerce international de services fournissent la valeur monétaire de ces échanges, avec une analyse par type de service (par exemple, services informatiques ou services juridiques) et par pays partenaire. Ces statistiques sont produites à partir des transactions enregistrées dans la balance des paiements d’un pays, qui recense toutes les transactions entre résidents et non-résidents d’une économie. En outre, les statistiques du commerce international de services opèrent une distinction entre les transactions entre États membres de l’Union (transactions intra-UE) et les transactions avec des pays tiers (transactions extra-UE). Le total comprend les transactions internationales avec tous les pays du monde et inclut les transactions intra-UE et extra-UE.

La transmission de données sur le commerce international de services à Eurostat relève du règlement (CE) nº 184/2005 du Parlement européen et du Conseil.

Les principales références méthodologiques utilisées pour la production de statistiques sur le commerce international de services sont les suivantes:

Les données présentées dans cet article sont fondées sur la méthodologie du MBP6 adoptée par les États membres de l’Union à partir de l’année de référence 2013. Sur une base volontaire, certains États membres ont fourni des données conformément à la méthodologie du MBP6 depuis l’année de référence 2010. Afin de calculer une série chronologique à partir de 2010 pour l’agrégat de l’UE-28 – en utilisant les données fournies conformément à la méthodologie précédente (MBP5) – ,Eurostat a estimé les valeurs manquantes pour les États membres pour lesquels les données antérieures à 2013 n’étaient pas disponibles. Des données annuelles exhaustives pour l’UE-28 pour toutes les catégories de services ne sont disponibles qu’à partir de 2010.

Les données de l’UE-28 relatives au commerce international total de services pour les années antérieures à 2010 sont toutefois disponibles dans la balance des paiements trimestrielle. Il convient de noter que pour les années pour lesquelles des données sont disponibles à partir des deux sources (balance des paiements trimestrielle et commerce international annuel de services), c’est-à-dire depuis l’année de référence 2010, les valeurs de ces deux sources sont quelque peu différentes. Les divergences peuvent être dues à des différences de couverture et éventuellement aussi à des pratiques différentes en matière de compilation.

Contexte

Les prestations de services contribuent de manière importante à la richesse économique de l’Union européenne et représentent plus de 50 % du PIB de chaque État membre. Toutefois, la valeur des importations et des exportations de biens est généralement deux à trois fois supérieure à celle des services. Ce déséquilibre peut s’expliquer en partie par la nature de certains services comme, par exemple, les services professionnels réglementés par une législation nationale spécifique. Une autre différence entre les biens et les services a trait au caractère immédiat de la relation entre le prestataire et le client. De nombreux services ne sont pas transportables: en d’autres termes, ils nécessitent une proximité physique entre le prestataire de services et le client, ce qui fait que de nombreuses transactions de services prennent en compte le facteur de mobilité. Pour qu’un commerce extérieur de ces services non transportables puisse exister, soit le client doit aller au prestataire de services, soit le prestataire de services doit aller au client. Ainsi, la diversité des modes de prestation des services en constitue un aspect important. Souvent, les services sont personnalisés en fonction des besoins et des souhaits du client et ont donc tendance à ne pas être homogènes ou produits en masse. Les services couvrent donc une gamme très diverse de produits et d’activités qu’il est difficile de résumer en une simple définition, et il est également difficile de les séparer des biens avec lesquels ils peuvent être associés ou groupés. Les organisations internationales reconnaissent de plus en plus qu’il est nécessaire d’explorer les moyens de recueillir des informations supplémentaires sur la manière dont les services sont fournis, ce qui contribuerait peut-être, à l’avenir, à une meilleure élaboration des politiques au niveau international et, en même temps, fournirait des informations complémentaires aux fins de négociations bilatérales ou multilatérales sur le commerce de services. Certaines mesures ont déjà été prises dans ce sens.

Parallèlement, des initiatives ont été lancées pour apporter des réponses à des questions telles que: qui sont les commerçants de services, les commerçants de services sont-ils des entreprises étrangères et combien de personnes les commerçants de services emploient-ils? À ce titre, un premier ensemble de données expérimentales sur le commerce de services selon les caractéristiques des entreprises (STEC) a été collecté. Il tente de mesurer le commerce international des transactions de services en utilisant des données provenant de différentes sources. Par exemple, cela a été fait en reliant les données sur les entreprises (tirées des registres du commerce) et les données sur les prestataires de services à l’aide d’un identificateur commun, à savoir le code du registre du commerce. Les compilateurs de données associés à cette expérience ont créé une classification croisée afin d’obtenir de nouvelles données qui caractérisent l’ensemble des entreprises participant au commerce de services.

Bien que le niveau du commerce international de services dans l’UE soit équivalent à un tiers du niveau correspondant pour les biens, plusieurs éléments donnent à penser que la part des services pourrait augmenter dans les années à venir. Les développements technologiques ont amélioré l’échangeabilité de certains services en permettant, par exemple, la simplification de services en ligne dans le domaine de la finance, de l’enseignement, de la santé et de l’administration, entre autres. En outre, les efforts de libéralisation sont susceptibles de simplifier, et donc de stimuler, le commerce international de services. Au niveau mondial, l’inclusion des services dans les négociations commerciales du cycle d’Uruguay a conduit à un accord général sur le commerce des services entré en vigueur en janvier 1995. L’AGCS vise à assurer une transparence accrue et une meilleure prévisibilité des règles et règlements applicables et à promouvoir une libéralisation progressive des services par l’intermédiaire de cycles de négociation successifs.

Au sein de l’Union européenne, l’objectif de la directive 2006/123/CE du 12 décembre 2006 relative aux services dans le marché intérieur est d’éliminer les obstacles au commerce des services. Ce faisant, le développement des opérations transfrontalières sera encouragé, ce qui permettra aux entreprises de services de s’implanter ou de vendre plus facilement leurs services ailleurs dans l’Union européenne. En vertu de cette directive, les États membres doivent mettre en place des «guichets uniques» destinés à aider les entreprises en leur fournissant des informations sur les formalités à remplir pour offrir leurs services à l’étranger. La directive vise à améliorer la compétitivité non seulement des entreprises de services, mais aussi de l’ensemble des entreprises de l'Union, tout en permettant aux consommateurs de bénéficier d’un plus grand choix et de meilleurs services.

À la fin du mois de mai 2012, la Commission européenne a confirmé que tous les États membres avaient officiellement transposé en droit national la directive relative aux services. Conformément à l’article 41 de la directive (qui prévoit l’établissement d’un rapport complet sur l’application de la directive), la Commission a publié, le 8 juin 2012, une communication intitulée «Un partenariat pour une nouvelle croissance dans les services, 2012-2015» [COM(2012) 261 final]. Cette communication fait partie d’un train de mesures plus large concernant les services, qui comprend un ensemble de propositions visant à stimuler la croissance et à libérer tout le potentiel du marché des services.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Base de données

Commerce international de services, ventilation géographique (BPM6) (bop_its6)
Commerce international de services (à partir de 2010) (BPM6) (bop_its6_det)
Total des services, ventilation géographique détaillée par État membre de l’UE (à partir de 2010) (BPM6) (bop_its6_tot)

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Source des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Liens externes