CONSULTATION SUR CERTAINS SERVICES AUDIOVISUELS
1. Raison dêtre de lapprofondissement de la consultation
Les résultats de la consultation de février 1999 sur les services
audiovisuels ont permis de dégager des consensus importants sur une série de principes
et de positions en vue des négociations prochaines. Néanmoins, cette consultation
na apporté que des réponses partielles relativement à certaines activités des
services audiovisuels, tel que le logiciel de loisirs. En outre, des opérateurs dun
même secteur dactivité la musique ont présenté des positions
radicalement différentes.
Ces deux éléments invitent donc la Commission à poursuivre son
analyse en vue de la précision de la position de négociation, sachant que la réflexion
se poursuit dans les secteurs du cinéma et de la télévision.
Deux questionnaires spécifiques sur la musique
et sur le logiciel de loisirs, ont été préparés en vue
dobtenir des professionnels et organisations européennes concernées par ces
activités des contributions permettant de mieux cerner les intérêts en présence.
Pour rappel, les résultats de la consultation de février 1999 vers
les milieux professionnels sont présentés ci-dessous.
2. Les résultats de la consultation lancée en février 1999
- Large prééminence des intérêts défensifs sur les intérêts offensifs. La
justification des politiques audiovisuelles et de diversité culturelle se trouve
renforcée par le fait que la pénétration de facto du marché européen est très
importante.
- Défense de « lacquis GATS » dans son intégralité pour couvrir les
mesures nationales et communautaires existantes et les mesures à venir.
Lincertitude sur la réalité des marchés à venir rend nécessaire une marge de
manuvre totale en vue de permettre, chaque fois que nécessaire, ladaptation
des instruments de politique audiovisuelle.
- Nécessité dune couverture large des services audiovisuels, y compris de toutes
les nouvelles formes de communication (notamment on-line) de tous les contenus
audiovisuels (y compris multimédia et interactifs).
- Présence de voix discordantes parmi les professionnels de la musique, qui invite à un
approfondissement de la consultation avec ce secteur. Des représentants du secteur
audiovisuel ont demandé une quantification des intérêts offensifs revendiqués par une
organisation dans ce secteur, et ont émis des doutes sur lopportunité dun
traitement séparé de la musique qui affaiblirait la stratégie défensive du secteur.
- Position préliminaire des professionnels du secteur des logiciels de divertissement,
qui nécessite un approfondissement.
- Intérêt manifeste pour les questions de droit dauteur qui relèvent toutefois
plus du cadre OMC/TRIPS que de celui du GATS.