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Archive:La production et les importations d’énergie



Données extraites en juin 2020.

Mise à jour prévue de l’article: octobre 2021.


This Statistics Explained article has been archived on 22 July 2021.


Highlights

En 2018, la production d’énergie primaire dans l’UE était inférieure de 9,2 % au niveau atteint dix ans plus tôt.
La Russie était le principal fournisseur de gaz naturel, de pétrole brut et de houille à destination de l’UE en 2018.
[[File:Energy_production_and_imports-interactive_NRG2020-FR.xlsx]]

Production d’énergie primaire par type de combustible, EU-27, 2008-2018


La dépendance de l’Union européenne (UE) aux importations d’énergie, notamment de pétrole et de gaz, est au centre des préoccupations politiques relatives à la sécurité de l’approvisionnement énergétique. Le présent article s’intéresse à la production d’énergie primaire dans l’UE et, compte tenu de l’insuffisance de la production par rapport à la consommation, à la dépendance croissante de l’UE vis-à-vis des importations d’énergie en provenance de pays tiers. En effet, en 2018, plus de la moitié (58,2 %) de l’énergie brute disponible de l’UE provenait de sources importées.

Full article

La production d’énergie primaire a diminué entre 2008 et 2018

En 2018, la production totale d’énergie primaire dans l’Union européenne (UE) a atteint 635 millions de tonnes-équivalent pétrole (tep) – voir tableau 1. Ce chiffre était inférieur de seulement 1 % à celui de l’année précédente et s’inscrit dans le prolongement de la tendance générale à la baisse observée ces dernières années, à l’exception de l’année 2010, qui a vu un rebond de la production énergétique après un recul relativement important en 2009 coïncidant avec la crise économique et financière mondiale, et des années 2012-2013, qui ont à nouveau vu une légère augmentation. L’observation sur une période plus longue fait apparaître que la production d’énergie primaire dans l’UE en 2018 était inférieure de 9,2 % au niveau qu’elle avait atteint dix ans plus tôt. Ainsi, l’évolution générale à la baisse de la production d’énergie primaire dans l’UE peut, au moins en partie, être imputée au fait que l’approvisionnement en matières premières commence à s’épuiser et/ou que les producteurs considèrent l’exploitation de ressources limitées comme étant non rentable.

En 2018, le niveau le plus élevé de production d’énergie primaire parmi les États membres de l’UE a été enregistré en France, avec 21,7 % du total de l’UE, suivie de l’Allemagne (17,8 %), de la Pologne (9,7 %) et de l’Italie (5,9 %). Par rapport à la situation qui prévalait dix ans plus tôt, les principaux changements observés ont été des augmentations respectives de 2,3, 1,2, 1,1 et 1,1 points de pourcentage des parts du total de l’UE de la France, de l’Italie, de l’Espagne et de la Suède et des diminutions de 3,9, 1,7 et 1,6 points de pourcentage des parts du total de l’UE des Pays-Bas, de l’Allemagne et du Danemark respectivement.

En chiffres absolus, 14 des 27 États membres de l’Union européenne ont enregistré une hausse de leur production d’énergie primaire entre 2008 et 2018. Les plus fortes hausses de la production ont été enregistrées en Italie (4,5 millions de tep), suivie de l’Espagne (4,4 millions de tep), de la Suède (4,0 millions de tep), de l’Irlande (3,4 millions de tep) et de la Finlande (3,2 millions de tep). À l’inverse, la production d’énergie primaire aux Pays-Bas a chuté de 31,2 millions de tep, tandis que l’Allemagne (-23,4 millions de tep) et le Danemark (-12,7 millions de tep) ont également fait état de baisses dépassant les 10 millions de tep.

Tableau 1: Production d'énergie, 2008 et 2018
Source: Eurostat (nrg_bal_c)

En 2018, la production d’énergie primaire dans l’UE se répartissait entre différentes sources d’énergie, dont la principale, par l’ampleur de sa contribution, était constituée des sources d’énergie renouvelables, qui représentaient plus d’un tiers (34,2 %) de la production totale dans l’UE.

L’énergie nucléaire occupait la deuxième place, avec 30,8 % de la production totale d’énergie primaire. L’énergie nucléaire était particulièrement importante en France, où elle représentait 78,0 % de la production nationale d’énergie primaire, tandis qu’elle en représentait plus de trois cinquièmes en Belgique et en Slovaquie (63,1 % et 62,7 % respectivement). Dans dix autres États membres, la part de l’énergie nucléaire dans la production primaire était inférieure à la moitié du total, et 14 États membres de l’UE ne produisaient pas d’énergie nucléaire.

La part des combustibles fossiles solides (18,3 %, essentiellement le charbon) se situait juste en dessous d’un cinquième et la part du gaz naturel était proche d’un dixième (9,3 %). Le pétrole brut (3,4 %) constituait la seule autre source de production importante d’énergie primaire (voir graphique 1).

Graphique 1: Production d'énergie primaire, UE-27, 2018
(en % du total, sur la base des données en tonnes-équivalent pétrole)
Source: Eurostat (nrg_bal_c)

La production primaire de l’UE à partir de sources d’énergie renouvelables a connu une croissance supérieure à celle provenant des autres types d’énergie; cette croissance a été relativement homogène au cours de la période comprise entre 2008 et 2018, en dépit d’un léger recul de la production en 2011 (voir graphique 2) Durant cette période, la production à partir d’énergies renouvelables a augmenté de 49,2 %, remplaçant dans une certaine mesure la production provenant des autres sources d’énergie. À l’inverse, les niveaux de production à partir des autres sources ont diminué, le gaz naturel (-46,4 %), le pétrole brut (-35,3 %) et les combustibles fossiles solides (-27,9 %) ayant accusé les plus fortes baisses, tandis que l’énergie nucléaire a enregistré un recul plus modéré (-14,4 %).

Graphique 2: Évolution de la production d'énergie primaire
(par type de combustible), UE-27, 2008-2018
(2008 = 100, sur la base des données en tonnes-équivalent pétrole)
Source: Eurostat (nrg_bal_c)

L’UE et ses États membres sont tous des importateurs nets d’énergie

Le recul de la production primaire de houille, de lignite, de pétrole brut, de gaz naturel et, plus récemment, d’énergie nucléaire a placé l’Union européenne dans une situation de dépendance accrue aux importations d’énergie primaire et de produits dérivés secondaires (par exemple, gazole/carburant diesel) qui lui permettent de satisfaire sa demande, bien que cette situation se soit stabilisée au lendemain de la crise économique et financière mondiale. En 2018, les importations d’énergie primaire de l’UE ont dépassé ses exportations de 886 millions de tep. Les plus grands importateurs nets d’énergie en chiffres absolus ont été l’Allemagne, l’Italie, la France et l’Espagne. En 2008, le Danemark était le seul exportateur net d’énergie parmi les États membres de l’UE, mais en 2013, les importations danoises d’énergie ont dépassé les exportations, et cette tendance s’est confirmée au cours des cinq années suivantes, jusqu’en 2018. Ainsi, depuis 2013, les 27 États membres de l’Union sont tous importateurs nets d’énergie. Proportionnellement à la taille de la population, les importateurs nets les plus importants étaient, en 2018, la Belgique, le Luxembourg et Malte.

Tableau 2: Importations nettes d'énergie primaire, pour les années sélectionnées, 2008-2018
Source: Eurostat (nrg_bal_s) et (demo_pjan)

L’origine principale des importations d’énergie de l’UE a quelque peu changé ces dernières années. Sur l’ensemble de la période 2008-2018, la Russie a toutefois maintenu sa position de premier fournisseur de l’UE pour les principaux produits énergétiques primaires – houille, pétrole brut et gaz naturel (voir tableau 3).

Tableau 3: Principale origine des importations d'énergie primaire, UE-27, 2008-2018
(en % des importations extra UE-27)
Source: Eurostat (nrg_ti_sff), (nrg_ti_oil) et (nrg_ti_gas)

En 2018, 42,4 % des importations de houille de l’UE provenaient de Russie. La Russie est depuis dix ans le principal fournisseur de houille de l’Union, excepté en 2012. Les États-Unis étaient le deuxième fournisseur d’importations de houille de l’UE en 2018, avec 18,6 % du total. Entre 2008 et 2015, la part des importations de houille de l’EU-27 en provenance de Colombie a presque doublé, passant de 11,7 % à 21,1 % du total, avant de redescendre à 13,4 % en 2018.

La Russie était également le principal fournisseur de pétrole brut importé par l’UE. Sa part s’établissait à 32,1 % en 2008 et fluctuait entre 35,6 % (qui était également le pic enregistré en 2011) et 29,8 % (le pourcentage le plus faible, enregistré en 2018). La part relative des importations de pétrole brut de l’UE en provenance d’Iraq a augmenté à un rythme rapide entre 2008 et 2018, atteignant 8,7 %, ce qui fait de ce pays le deuxième fournisseur de pétrole brut, devant l’Arabie saoudite (7,4 %), qui affichait une part relativement stable entre 2008 et 2018.

La part de la Russie dans les importations de gaz naturel de l’UE a légèrement augmenté entre 2008 et 2018 (de 39,4 % à 40,4 %). Néanmoins, le niveau le plus bas a été observé en 2010 (35,2 %) et un pic de 45,3 % a été enregistré en 2013. Au cours de la période illustrée dans le tableau 3, la Norvège est restée le deuxième plus grand fournisseur de gaz naturel importé par l’UE, sa part diminuant lentement de 22,0 % en 2008 à 18,1 % en 2018. La part des approvisionnements en gaz naturel de l’UE provenant de l’Algérie, troisième fournisseur, a diminué entre 2008 et 2018, tandis que la part du Qatar a presque doublé.

La sécurité de l’approvisionnement en énergie primaire de l’Union européenne risque d’être menacée si une proportion élevée des importations vient d’un nombre relativement limité de partenaires. En 2018, près des trois quarts (70,3 %) des importations de gaz naturel de l’UE provenaient de Russie, de Norvège et d’Algérie. Une analyse similaire montre que près des trois quarts (74,3 %) des importations de houille dans l’UE provenaient de Russie, des États-Unis et de Colombie, tandis que les importations de pétrole brut étaient moins concentrées entre les principaux fournisseurs, dans la mesure où la Russie, l’Iraq et l’Arabie saoudite représentaient environ la moitié (45,9 %) des importations de l’UE.

Les importations couvrent plus de la moitié des besoins en énergie de l’UE

La dépendance de l’UE à l’égard des importations d’énergie n’a pas beaucoup évolué ces dix dernières années, passant de 58,4 % de l’énergie brute disponible en 2008 à 58,2 % en 2018 (voir graphique 3). Au cours de la période présentée, les importations nettes d’énergie de l’UE ont été supérieures à sa production primaire; autrement dit, plus de la moitié de l’énergie brute disponible de l’UE provenait des importations nettes et le taux de dépendance dépassait 50,0 %.

Entre 2008 et 2018, quelques variations ont été observées dans le taux de dépendance énergétique: un pic de 58,4 % a été enregistré en 2008, tandis que le taux de dépendance le plus faible (53,9 %) a été enregistré en 2013. Une analyse plus détaillée montre que les taux les plus élevés en 2018 ont été observés pour le pétrole brut (94,6 %) et le gaz naturel (83,2 %), tandis que le dernier taux disponible pour les combustibles fossiles solides était de 43,6 %.

Graphique 3: Taux de dépendance énergétique, UE-27, 2008-2018
(en % des importations nettes dans la consommation intérieure brute et les soutes, sur la base des données en tonnes-équivalent pétrole)
Source: Eurostat (nrg_ind_id)

Entre 2008 et 2018, la dépendance de l’UE à l’égard de pays tiers pour l’approvisionnement en gaz naturel a augmenté de 13,1 points de pourcentage, à un rythme beaucoup plus soutenu que pour les combustibles fossiles solides (+ 2,1 points de pourcentage). Au cours de la même période, la dépendance à l’égard du pétrole brut est restée assez stable.

Comme le Danemark n’était plus un exportateur net, son taux de dépendance énergétique est devenu positif en 2013 et l’est resté en 2018, à l’instar de tous les autres États membres de l’UE (voir graphique 4). En 2018, les taux de dépendance énergétique les plus bas ont été enregistrés pour l’Estonie, le Danemark, la Roumanie et la Suède. Malte, le Luxembourg et Chypre étaient (presque) entièrement dépendants des importations d’énergie primaire, avec des taux de dépendance compris entre 92,4 % et 97,8 %.

Une analyse de l’évolution entre 2008 et 2018 montre que le Danemark, les Pays-Bas, la Lituanie et la Pologne sont devenus de plus en plus dépendants des importations d’énergie afin de satisfaire leurs besoins en énergie brute disponible; ces tendances sont en grande partie imputables à un ralentissement de la production d’énergie primaire (lié à l’épuisement progressif de l’approvisionnement en matières premières). Une dépendance croissante, bien que moins marquée, a également été constatée en Tchéquie, en Allemagne et en Belgique. Tous les autres États membres de l’UE ont enregistré une baisse de leur taux de dépendance énergétique entre 2008 et 2018, l’évolution la plus rapide ayant été observée en Estonie, où ce taux a chuté de 27,5 % à 0,7 % (- 26,8 points de pourcentage). Les taux ont également considérablement baissé en Irlande (- 22,3 points de pourcentage), en Bulgarie (- 15,8 points de pourcentage) et en Lettonie (- 14,5 points de pourcentage) sous l’effet d’une combinaison de gains d’efficacité énergétique et/ou d’une évolution du bouquet énergétique visant à promouvoir la production primaire d’énergie à partir de sources renouvelables.

Graphique 4: Taux de dépendance énergétique — tous produits, 2008 et 2018
(en % des importations nettes dans la consommation intérieure brute et les soutes, sur la base des données en tonnes-équivalent pétrole)
Source: Eurostat (nrg_ind_id)

Source des données pour les tableaux et graphiques

Sources des données

Les produits énergétiques extraits ou captés directement à partir de ressources naturelles sont appelés sources d’énergie primaires, tandis que les produits énergétiques générés à partir de sources primaires dans des usines de transformation sont appelés produits dérivés. La production d’énergie primaire représente la production nationale à partir de sources d’énergie primaires. Elle a lieu lorsque les ressources naturelles sont exploitées, par exemple dans les mines de charbon, les gisements pétrolifères, les usines hydroélectriques ou lors de la fabrication de biocarburants. Lorsque la consommation est supérieure à la production primaire, la différence doit être compensée par des importations d’énergie primaire ou de produits dérivés.

La chaleur produite dans un réacteur à la suite d’une fission nucléaire est considérée comme une production primaire de chaleur nucléaire, également désignée sous le terme d’énergie nucléaire. La chaleur nucléaire est calculée soit sur la base de la chaleur effectivement produite, soit sur la base de la production brute d’électricité déclarée et de l’efficacité thermique de la centrale nucléaire. La production primaire de charbon et de lignite désigne les quantités de combustibles extraits ou produits, calculées après toute opération de retrait des matières inertes.

La transformation d’une forme d’énergie en une autre, comme la production d’électricité ou de chaleur dans des centrales thermiques ou la cokéfaction dans des fours à coke, n’est pas considérée comme une production primaire.

Les importations nettes sont calculées en déduisant du volume des importations le volume équivalent des exportations. Les importations représentent toutes les entrées sur le territoire national, à l’exception des quantités en transit (en particulier dans les gazoducs ou les oléoducs). De même, les exportations couvrent toutes les quantités exportées depuis le territoire national.

Contexte

Plus de la moitié de l’énergie consommée dans l’UE provient de pays tiers et, de manière générale, cette proportion n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies (bien que certains éléments donnent à penser que le taux de dépendance s’est stabilisé ces dernières années). Une grande partie de l’énergie importée dans l’UE vient de Russie, dont les conflits avec des pays de transit ont menacé de perturber l’approvisionnement ces dernières années. Les craintes concernant la sécurité de l’approvisionnement en provenance de la Russie ont été encore renforcées par le conflit ukrainien. De nouvelles dispositions relatives aux marchés du gaz et du pétrole avaient pour objectif de garantir que toutes les parties mettraient en œuvre des moyens efficaces pour éviter et limiter les conséquences d’éventuelles ruptures d’approvisionnement, et de créer des mécanismes permettant aux États membres de l’Union de travailler en coopération pour répondre efficacement à toute rupture majeure d’approvisionnement en pétrole ou en gaz. Un mécanisme de coordination a été mis en place pour que les États membres puissent réagir à l’unisson et immédiatement en cas d’urgence.

En novembre 2010, la Commission européenne a adopté l’initiative intitulée Énergie 2020 – Stratégie pour une énergie compétitive, durable et sûre [COM(2010) 639 final]. Cette stratégie définit les priorités en matière d’énergie pour une période de dix ans et présente des mesures pouvant être prises afin de relever les divers défis, notamment: mettre en place un marché offrant des prix compétitifs et garantissant la sécurité de l’approvisionnement; stimuler notre avance technologique; et négocier efficacement avec les partenaires internationaux (par exemple, afin de maintenir de bonnes relations avec les fournisseurs d’énergie extérieurs de l’Union européenne ainsi qu’avec les pays de transit d’énergie). Une autre stratégie, la 2030 energy strategy (en anglais), qui définit un cadre stratégique en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030, et une feuille de route pour l’énergie à l’horizon 2050 (en anglais), qui fixe comme objectif à long terme de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’Union de 80 à 95 % d’ici 2050, ont porté la démarche plus loin.

Par l’intermédiaire du portail Energy Community (en anglais) (créé en octobre 2005), l’UE s’emploie également à intégrer les pays voisins dans le marché intérieur de l’énergie. L’exploitation d’un vaste éventail de sources d’énergie et la diversification des fournisseurs, des voies d’acheminement et des systèmes de transport peuvent jouer un rôle important dans la sécurisation des approvisionnements énergétiques. Par exemple, plusieurs initiatives sont en cours en vue de l’installation de gazoducs reliant l’Europe à ses voisins de l’est et du sud: il s’agit notamment du Nord Stream (entre la Russie et l’UE via la mer Baltique), qui est entré en fonction en novembre 2011, et du Trans Adriatic Pipeline (reliant la Turquie à l’Italie via la Grèce et l’Albanie pour acheminer du gaz de la région de la mer Caspienne à l’UE). Instaurer des partenariats fiables avec les fournisseurs, les pays de transit et les pays consommateurs semble permettre de réduire les risques associés à la dépendance énergétique de l’UE et, en septembre 2011, la Commission européenne a adopté la communication intitulée La politique énergétique de l’UE: s’investir avec des partenaires au-delà de nos frontières [COM(2011) 539 final].

En réponse aux préoccupations constantes concernant la dépendance de l’UE à l’égard des importations d’énergie, la Commission européenne a publié en mai 2014 sa stratégie pour la sécurité énergétique [COM(2014) 330 final], dont l’objectif est de garantir un approvisionnement énergétique stable et abondant. Tout en envisageant des mesures à court terme pour faire face aux effets d’un arrêt des importations de gaz russe ou d’une interruption des importations passant par l’Ukraine, la stratégie aborde les défis à long terme de la sécurité des approvisionnements et propose des mesures dans cinq domaines, visant entre autres: à renforcer la production énergétique dans l’UE et à diversifier les pays fournisseurs et les voies d’acheminement, et à parler d’une seule voix sur la scène internationale en matière de politique énergétique. En 2015, la Commission européenne a publié une communication concernant un cadre stratégique pour une Union de l’énergie résiliente, dotée d’une politique clairvoyante en matière de changement climatique [COM(2015) 80 final], selon laquelle la pleine conformité des accords relatifs à l’achat d’énergie en provenance de pays tiers constitue un volet important de la stratégie visant à assurer la sécurité énergétique (particulièrement en ce qui concerne le gaz). Celle-ci a été suivie en février 2016 par une proposition de règlement de la Commission européenne relatif à la sécurité de l’approvisionnement en gaz dans l’UE [COM(2016) 52 final] et de nouvelles règles concernant les accords entre les États membres de l’UE et les pays tiers dans le domaine de l’énergie [COM(2016) 53 final].

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